La rencontre prévue aujourd'hui à Genève entre les représentants du Maroc et du Polisario s'annonce de bon augure pour le peuple sahraoui.Après des années d'oppression du colonisateur marocain, le peuple sahraoui perçoit, enfin, une lueur d'espoir. La rencontre prévue aujourd'hui à Genève, regroupant le représentant marocain avec celui du Polisario pour l'entame d'autres négociations visant à mettre un terme au conflit existant entre les deux parties, signerait peut-être la fin du calvaire des Sahraouis. S'exprimant sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale, le président du Comité de solidarité avec le peuple sahraoui, Saïd Ayachi, a souhaité que «cette rencontre soit couronnée de succès», rappelant les conditions de vie très difficiles des Sahraouis dans les camps des réfugiés ou à travers les terres occupées. Pendant les dernières années, nombre d'organismes n'ont cessé de réclamer l'organisation d'un référendum d'autodétermination au bénéfice du peuple sahraoui, mais malheureusement, aucun n'a abouti. Le colonisateur marocain qui s'était défilé à chaque fois savait qu'une telle action aboutira inévitablement à la libération du Sahara occidental. L'invité de la Chaîne III a, à cet effet, mis en avant les grandes avancées du dossier du Sahara occidental depuis avril 2018, affirmant que grâce au soutien de la nouvelle administration américaine, le Maroc a enfin accepté de revenir à des pourparlers. «Afin de pousser le Maroc à entreprendre des négociations directes, les Etats-Unis se sont clairement opposés à un nouveau mandat d'une année à la Mission de l'ONU au Sahara occidental (Minurso)», a-t-il ajouté. Dans le même sillage, il a souligné l'avantage attribué par le statu quo au colonisateur marocain et la volonté de ce dernier de voir perdurer les choses, ajoutant que «le prolongement de cette situation profitera grandement au Maroc, du fait qu'il occupe un pays dont il pille les ressources sans qu'il ne lui soit demandé des comptes». A ce propos, il n'a pas exclu une éventuelle «magouille marocaine» pour la mise à l'échec de la rencontre d'aujourd'hui. «Le Polisario sait très bien que le Maroc fera tout pour faire déraper les négociations afin de gagner plus de temps», cependant, a-t-il poursuivi, «ce serait sans compter sur Washington qui considère que le conflit n'a que trop duré». En effet, le conflit du Sahara occidental dure déjà depuis bon nombre d'années. La prolongation de cette situation est due au refus du Maroc d'entreprendre des négociations avec le Polisario. En outre, le président du comité a indiqué que cette rencontre est organisée par l'émissaire de l'ONU au Sahara occidental, Horst Kohler. «Elle réunit le Maroc, le Front Polisario, l'Algérie et la Mauritanie autour d'une table ronde, dans le but de relancer les négociations au sujet du dossier du Sahara occidental». Par ailleurs, le Polisario réclame l'organisation d'un référendum d'autodétermination pour régler le conflit engendré au moment du départ des colons espagnols.
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Posté Le : 04/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Radia C
Source : www.letempsdz.com