En visite en Côte d'Ivoire, Emmanuel Macron a également annoncé la libération par la force française " Barkhane " de deux gendarmes maliens retenus en otages.Emmanuel Macron a annoncé, samedi 21 décembre, à Abidjan que 33 " terroristes " avaient été tués dans la matinée dans la région de Mopti, au Mali, au cours d'une opération de la force française " Barkhane ". Les soldats français ont également libéré deux gendarmes maliens qui étaient retenus en otages par les djihadistes et fait un prisonnier, a précisé le chef de l'Etat français sans donner d'autres détails, au cours d'un discours devant la communauté française, au deuxième jour de sa visite en Côte d'Ivoire.
" Ce succès considérable, c'est l'engagement de nos forces, c'est le soutien que nous apportons au Mali, à la région et à notre propre sécurité ", a précisé Emmanuel Macron. " Nous avons eu des pertes, nous avons aussi des victoires ce matin grâce à l'engagement de nos soldats et de l'opération "Barkhane" ", a-t-il souligné.
Le président attendu dimanche au Niger
Cette opération intervient un peu moins d'un mois après la mort de treize soldats français dans une collision entre deux hélicoptères pendant une " opération de combat " dans le Liptako, dans la région de Ménaka, aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso, où la force antidjihadiste française " Barkhane " mène régulièrement des opérations contre les groupes armés, dont le groupe Etat islamique Grand Sahara (EIGS).
Ouagadougou, nostalgique de la musique cubaine
À Ouagadougou, les groupes qui jouent de la Salsa, la musique cubaine ont le vent en poupe. Ils sont de plus en plus sollicités pour jouer dans les bars de la capitale du pays des hommes intègres.
Leur rythme musical est du reste prisé par des personnes âgées de 60 à 70 ans. Pas que, cette musique ramène au goût du jour, les souvenirs de l'ancien président Thomas Sankara.
"Nous, les Burkinabés, la musique cubaine nous ramène au temps de nos parents et de notre ancien président Thomas Sankara - qu'il repose en paix. Il aimait vraiment les airs cubains", se souvient avec nostalgie Bobo Seydou, chanteur dans le groupe Les Elites du Faso, qui s'est spécialisé dans la musique cubaine.
Pas étonnant que l'ancien président burkinabè eut été surnommé le ''Che africain''. Le Burkina Faso entretenait avec l'île castriste des relations plutôt privilégiées. A priori pendant le règne éphémère de Thomas sankara, de 1983 à 1987. Des relations qui n'excluaient pas le volet musical.
"Cuba était un pays révolutionnaire, à l'époque, il y avait un partenariat entre le Burkina et Cuba. Il y avait des Cubains qui venaient avec des groupes cubains. Comme l'Orquesta Aragón, ils sont venus ici", détaille Roger Bihoun, guitariste dans Les Elites.
Thomas Sankara était lui-même musicien, jouant dans l'ancien groupe 'Missile Orchestra' du guitariste Roger Bihoun avant son accession à la présidence. Ensemble, ils ont fait osciller les music-halls et les bars sur leurs rythmes afro-cubains.
"Les morceaux que nous avons joués avec lui ont été écrits par Gnonnas Pedro et d'autres, il y avait des morceaux cubains que nous avons écrits ici, en les mélangeant. On était bons en musique congolaise, cubaine, mandingue et guinéenne", ajoute le musicien.
La musique agrémentait les échanges entre la Havane et Ougadougou. Une implication pas facile à oublier. Nostalgie faisant foi.
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Posté Le : 23/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Maghreb
Source : www.lemaghrebdz.com