Algérie

Saharidj (Bouira) : Des écoles dans un piteux état



Les écoles primaires, ces infrastructures de base de l'éducation demeurant à la charge des APC, semblent s'éterniser dans leur léthargie. A Saharidj, une commune située à une cinquantaine de kilomètres à l'est de Bouira, les bambins sont obligés de continuer à côtoyer un environnement austère, dans des écoles où la dégradation fait office de règle. Un peu partout, au niveau des six écoles que compte la localité, l'état des structures laisse à désirer. La même situation est aussi vérifiable au niveau des deux CEM dont au moins un (celui d'Ath Hammad) est complètement dégradé. « La commune n'a plus les moyens de prendre en charge les réfections », nous dira un membre de l'exécutif municipal qui affirme que « les services de l'APC avaient introduit des fiches techniques de chaque établissement, mais l'attente a déjà trop duré ». Entre temps, les enseignants font face au dur quotidien. Ces derniers, dont certains que nous avons interrogés, attestent qu'il est pratiquement impossible, pour un élève de bas âge, d'évoluer dans de telles conditions. Absence d'hygiène, froid de loup en période hivernale, équipement dégradé, est le lot des insuffisances auxquelles font face les élèves scolarisés au niveau de ces écoles. Des conditions intenables au demeurant, que les enseignants espèrent voir changées dans les meilleurs délais.


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