Toute personne ayant fait une randonnée au plus haut sommet du Djurdjura, Tamgout en l’occurrence, communément appelée Lala Khedidja, a certainement rencontré Adel Younsi, le guide de montagne.
Ce jeune de 28 ans, originaire de Saharidj (Bouira), s’est donné pour mission d’accompagner les randonneurs pour la découverte des splendeurs du Djurdjura… gratuitement. Sa fine connaissance des routes et des raccourcis est souvent sollicitée.
«C’est grâce à la pratique du sport que j’ai pu découvrir tous ces lieux magnifiques du Djurdjura. Quand je sors le matin pour courir et escalader, je ne reviens que tard le soir. Je peux dire que je suis un passionné de la montagne. Ma première mission de guide remonte à 2013 avec l’association Civisme et tourisme Tala Rana. Depuis, chaque week-end, de nouveaux groupes de randonneurs de différentes wilayas du pays nous contactent pour leur servir de guide afin de découvrir le Djurdjura».
Notre interlocuteur a eu l’idée, avec d’autres guides, de créer de nouveaux circuits pour les randonnées pédestres afin de permettre plus de découvertes.
«Une randonnée est avant tout un sport qui nécessite endurance et résistance. Nous organisons aussi différentes activités au cours de nos excursions. Du chant, des pièces de théâtre en pleine nature… le tout dans une ambiance festive que nous immortalisons avec des prises de photos. Actuellement, ce sont les familles qui sont intéressées par les randonnées».
Selon notre interlocuteur, un guide de montagne est aussi un pédagogue.
«Les premiers conseils que je donne aux randonneurs, c’est de veiller à ce que chacun prenne un sac poubelle avec lui. Je ne tolère pas qu’on salisse la montagne. Malheureusement, lors d’une randonnée au sommet de Tamgout, qui est pourtant à 2.308 m d’altitude, j’ai trouvé que des rochers ont été peints», regrette le jeune guide de montagne.
O. Arbane
Posté Le : 24/10/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: O. Arbane
Source : elwatan.com du jeudi 23 octobre 2017