Nécessité - Toute solution au conflit du Sahara occidental doit «passer par la voie d'un référendum», qui constitue la seule solution viable devant permettre au peuple sahraoui de se prononcer librement sur l'avenir du Sahara occidental.
C'est l'affirmation faite par le représentant permanent adjoint de l'Afrique du Sud auprès de l'ONU, Dr Mashabane, devant le comité de décolonisation de l'ONU.
«Toute proposition sur le conflit du Sahara occidental doit être placée aux urnes, afin de permettre au peuple sahraoui de choisir entre les trois options : indépendance, autonomie, ou l'intégration au Maroc, plutôt que tenter d'imposer l'option de l'autonomie», a-t-il insisté. M. Mashabane a également critiqué «les tentatives de certains pays au Conseil de sécurité qui veulent imposer cette proposition unilatérale du Maroc comme unique solution au conflit du Sahara occidental, sans tenir compte de la proposition du Front Polisario qui offre plus d'options pour la solution».
Le droit international est du côté du peuple sahraoui, a-t-il relevé, citant l'avis de la CIJ en octobre 1975 et plus récemment celui du Département juridique de l'ONU en 2002, qui se sont prononcés en faveur du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. «Toutefois, en réponse à ces considérations juridiques, il y a eu un mépris flagrant pour les principes de l'Organisation des Nations unies et du droit international. Ceux qui sont chargés à titre permanent de maintenir la paix et la sécurité internationales avaient plutôt choisi d'exercer une démonstration flagrante de partialité», a déploré le diplomate sud-africain.
M. Mashabane, a rappelé que l'article 73 de la Charte des Nations unies «appelle la puissance administrante à prendre des mesures pour améliorer les conditions du peuple sahraoui dans les domaines social, économique, politique et éducatifs». A cet égard, il a appelé l'ONU et ses agences à visiter les territoires occupés du Sahara occidental, «afin de s'enquérir de la situation dans ces territoires et sur les mesures prises par les autorités marocaines dans ce sens». Le représentant adjoint sud-africain s'est dit «très préoccupé par le pillage et l'exploitation des ressources naturelles sur le territoire du Sahara occidental», les qualifiant de «violation flagrante du droit international».
D'autre part, le royaume de Litho a affirmé que «l'histoire de l'Afrique demeurera incomplète tant que la République arabe sahraouie démocratique RASD), dernière colonie en Afrique, n'aura pas été décolonisée».Le représentant du Lesotho auprès de l'ONU, Mafirone Motanien, qui s'exprimait devant le comité de décolonisation a regretté que «la communauté internationale n'ait pas encore réussi à l'élimination complète et rapide du colonialisme et qu'aucun progrès n'ait été réalisé dans ce sens».
Le diplomate a déploré que «les efforts déployés par l'ONU en vue de trouver une solution au conflit du Sahara occidental, n'aient pas abouti à des résultats positifs, ce qui, a-t-il dit, «pourrait entacher la crédibilité de l'ONU». Le royaume du Lesotho a appelé à soutenir les efforts du comité spécial pour la mise en 'uvre de la résolution 1514 (XV) du 14 décembre 960 relative à l'accès à l''indépendance des peuples colonisés.
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Posté Le : 15/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R
Source : www.infosoir.com