"La lutte armée n'est pas exclue" pour faire valoir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, a déclaré le Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique au quotidien El Salto Diario.
Lors de sa participation à la 44e Conférence internationale de soutien et de solidarité avec le peuple sahraoui à Vitoria-Gasteiz, dans le nord-est de l'Espagne, Mohamad el-Ouali Akeik, Premier ministre de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), a déclaré au journal espagnol El Salto Diario que toutes les options, y compris "celle de la guerre", étaient sur la table pour faire valoir le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination.
"La principale option, que nous avons toujours défendue et qui est sur la table, est celle d'une solution pacifique à travers un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui reconnu depuis de nombreuses années par la communauté internationale", et également par le Maroc "lui-même sous les auspices de l'Onu", affirme le Premier ministre. "Cependant, la mise en ?uvre de ce plan n'a pas été réalisée jusqu'à présent", ajoute-t-il, en précisant: "nous attendons depuis 29 ans et cela reste notre première option malgré le fait que ces dernières années, il y a eu un revers à cet égard"
Le responsable a par ailleurs indiqué que le Front Polisario avait réaffirmé dans son message adressé au Conseil de sécurité de l'Onu son intention de continuer à participer au plan de paix, suite à l'adoption d'une résolution qui reporte pour la neuvième fois l'organisation du référendum d'autodétermination. Le Polisario, selon lui, veut "voir si la communauté internationale est en mesure de le mettre en ?uvre et de mettre un terme à la souffrance de tout un peuple qui dure depuis plus de 45 ans".
Par contre, M.el-Ouali Akeik précise que "si cela n'est pas possible, le peuple sahraoui n'aura d'autre choix que de choisir une autre formule pour poursuivre sa lutte". "Et là, la lutte armée n'est pas exclue", a-t-il affirmé.
Les autorités marocaines n'ont pas encore réagi à ces declarations. Le Maroc, pour sa part, défend l'option d'une autonomie du territoire du Sahara occidental mais sous son autorité. Il est soutenu dans cette voie par bon nombre de pays dont la France, le Royaume-Uni et les États-Unis.
Le Maroc va-t-il décréter le nouvel an berbère'
À moins d'un mois du Nouvel An berbère Yennayer, un député marocain a interpellé le chef du gouvernement sur la question de faire de cette date un jour férié.
Après l'Algérie qui l'a consacrée en 2017 comme une fête nationale (chômée et payée), des voix se lèvent au Maroc pour appeler à décréter le Nouvel An berbère Yennayer, fêté le 13 janvier au royaume chérifien, jour férié. En effet, selon le journal arabophone marocain Assabah, le député de la Fédération de la gauche démocratique (FGD), Omar Balafrej, a formulé cette demande dans une question écrite adressée au chef du gouvernement Saâdeddine El Othmani. Dans sa lettre, M.Balafrej estime qu'il est "temps que la journée du 13 janvier soit décrétée fériée".
Dans le même sens, le député rappelle que la langue berbère, le tamazight, a été constitutionalisée comme langue nationale et officielle depuis 2011. Et d'ajouter que compte tenu de la loi organique 26.16 définissant le processus de mise en ?uvre du caractère officiel du tamazight, la proclamation du 13 janvier comme journée fériée est tout à fait possible. Depuis des années les militants de la cause berbère au Maroc sollicitent les autorités du pays sur la question de la consécration du Nouvel An berbère comme fête nationale.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 24/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Maghreb
Source : www.lemaghrebdz.com