Algérie

Sahara occidental Position espagnole «inchangée»



Sahara occidental                                    Position espagnole «inchangée»
Règlement - Madrid prône une solution politique qui tienne compte de l'autodétermination du peuple sahraoui.
C'est ce qu'a affirmé hier mardi, l'ambassadeur de l'Espagne en Algérie, Gabriel Busquets. «La position de l'Espagne est la même sur la question du Sahara occidental. Elle n'a pas changé.
Nous sommes pour une solution politique agréée entre les parties dans le cadre des Nations-unis, une solution qui tient compte de l'autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il déclaré, lors d'un point de presse à l'ambassade d'Espagne en Algérie, à la veille de la visite du président du gouvernement espagnol, Mariano Rajoy, en Algérie. Il a souligné, à ce propos, qu'il n y avait pas de rencontre entre les responsables des deux pays où cette question n'était pas évoquée, ajoutant, dans ce cadre, que l'Espagne appuyait les efforts de l'envoyé spécial de l'ONU pour le Sahara Occidental, Christopher Ross, allant dans le sens du règlement de cette question. M. Busquets a par ailleurs indiqué que les deux pays examineront lors de cette réunion de haut niveau d'autres questions liées notamment à la Méditerranée, la Syrie et le Sahel. Par ailleurs, L'Association des Amis de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a dénoncé le report, encore une fois, au 1er février prochain, par le pouvoir marocain, du procès des 23 militants sahraouis en détention provisoire «sans inculpation» depuis plus de deux ans dans la prison de Salé (Maroc) et appelle à leur «libération immédiate». «La seule bonne solution est leur libération immédiate et l'abandon d'une procédure fantoche», affirme l'association qui soutient que ce v'u sera exprimé au président Hollande qui sera en voyage officiel au Maroc dans les prochaines semaines. Après deux reports de procès devant une juridiction militaire, les 13 janvier et 24 octobre 2012, reports annoncés la veille, en l'absence des détenus, de leurs avocats ou des observateurs présents à Salé, «le pouvoir marocain récidive en 2013, et annonce un procès le 1er février 2013», au cours duquel devraient comparaître, les 23 militants sahraouis, en détention provisoire sans inculpation, depuis plus de deux ans dans la prison de Salé 2, dénonce l'association dans un communiqué. L'association rappelle que ces militants ont été arrêtés en novembre 2012 et qu'ils ont été «torturés et cruellement traités», au moment de leur arrestation, soulignant qu'ils «paient» depuis deux années «le prix de la mobilisation massive» du camp de Gdeim Izik, que «les autorités marocaines d'occupation entendent faire oublier». «Militants actifs, responsables du comité de dialogue, ces 23 ont été parmi les 20 000 Sahraouis présents à Gdeim Izik, parmi les plus présents et les plus valeureux», relève l'association.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)