Algérie

Sahara Occidental



Un enjeu de taille se déroule actuellement aux Nations-Unies : rechercher tous les moyens possibles pour parvenir à relancer des négociations directes entre la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et le Maroc. Le MAE algérien a été, à ce titre, reçu ce jeudi à Berlin par le chargé du dossier.Abla Cherif - Alger (Le Soir) - La vision algérienne a été ainsi exposée par Abdelkader Messahel auprès du représentant spécial de l'ONU pour le Sahara Occidental. Invité au même titre que d'autres parties, le chef de la diplomatie algérienne a réitéré la position constante du pays, celle qui consiste à œuvrer pour l'organisation d'un référendum d'autodétermination à travers lequel les Sahraouis décideraient de leur sort. Près de quarante ans après le signature d'un accord de cessez-le-feu entre les deux, l'option du référendum parrainée par l'ONU et l'UA n'a jamais pu se concrétiser en raison de l'attitude marocaine. L'ancien roi du Maroc Hassan II avait recours à des tergiversations qui occasionnaient des reports perpétuels des rounds de négociations. Avec Mohamed VI, l'attitude marocaine s'est radicalisée.
Le processus de négociations a été tout bonnement rompu au profit de manœuvres appuyées par la France. Sa dernière tentative de faire de l'Union africaine un outil au service de ses intérêts a échoué lors de la 28e conférence d'Addis-Abeba. L'organisation s'est prononcée en faveur d'une reprise rapide des pourparlers directs.
Une aide précieuse pour Horst Köhler qui s'apprêtait alors à lancer une nouvelle initiative pour réunir les deux parties autour d'une même table. L'ex-Président allemand a reçu également le chef d'État mauritanien, en qualité de pays voisin pour recueillir son avis.
Des rencontres ont d'autre part eu lieu avec diverses personnalités politiques liées au dossier du Sahara Occidental, ceci à deux mois d'un nouveau rapport de Guterres, SG des Nations-Unies, devant le Conseil de sécurité, conformément au communiqué de l'ONU qui indiquait que «l'émissaire personnel du secrétaire général prévoit en février 2018 d'organiser des discussions bilatérales avec les parties et les pays voisins».
Depuis sa nomination en août dernier, Horst Köhler tente de relancer les pourparlers entre le Maroc et le Front Polisario. Y parviendra-t-il ' Au Maroc, des voix s'élèvent déjà pour dénoncer la série de rencontres entamées par Köhler.


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