Sahara occidental

«La solution, c’est permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir» La solution «réaliste» au conflit au Sahara occidental c’est permettre au peuple sahraoui de décider de son avenir à travers l’exercice de son droit à l’autodétermination comme le stipule le droit international, a déclaré le représentant du Front Polisario à Moscou, le Dr Ali Salem Mohamed Fadel. «La solution réaliste au conflit au Sahara occidental opposant le Royaume du Maroc et le front Polisario consiste à revenir à la légalité internationale en permettant au peuple sahraoui de décider de son avenir à travers l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination que lui garantit le droit international», a estimé le responsable sahraoui au lendemain de l’adoption par le Conseil de sécurité de l’Onu de la résolution 1813, demandant aux deux parties au conflit d’»engager plus résolument des négociations de fond». «L’adoption de cette résolution par le Conseil de sécurité réaffirme l’attachement de ce dernier à la légalité internationale que certains ont voulu ignorer de même qu’elle démontre que la politique visant à imposer le fait accompli, c’est-à-dire la réalité de l’occupation, ainsi que la politique d’exclusion poursuivie par le Maroc, ont lamentablement échoué», a-t-il souligné. Le représentant du Polisario qui s’est félicité de «la constance de la position de principe de la Russie basée sur le réalisme du droit international et non sur un réalisme en contradiction avec la légalité internationale», a «regretté» la position de la France. «Un Etat qui a donné au monde de grands penseurs comme Voltaire, Rousseau et bien d’autres, un Etat de la révolution des principes et des valeurs sur lesquels le monde contemporain est bâti, n’hésite pas aujourd’hui à s’opposer, sans aucune honte, à un chapitre important du rapport du secrétaire général de l’Onu, M. Ban Ki-moon, relatif aux droits de l’Homme dans la partie occupée du Sahara Occidental où la force d’occupation bafoue quotidiennement la dignité des citoyens sahraouis», a-t-il dit. Or, cette partie du rapport de Ban KI-moon «est basée sur les rapports d’ONG spécialisées mettant à nu les terribles violations des droits de l’Homme dans la partie occupée du Sahara Occidental», a-t-il souligné.   R.I.