Lorsque les Sahariens du Paléolithique moyen tentèrent de jeter les bases d'une agriculture primitive, ils commencèrent à planter le Dattier et quelques céréales, là où la permanence de l'eau souterraine le leur permettait; l'oasis est un milieu jeune.
Il en existe plusieurs types.
Celles qui suivent les lits d'oued: de Ksar-es-Souk à Erfoud, la palmeraie suit fidèlement le lit de l'oued Ziz; elle y prospère grâce à la circulation permanente de l'eau, en surface ou au moins en profondeur. Mais une palmeraie peut également se développer sur le cône de déjection d'un oued montagnard; Foum-Zguid, rose dans son écrin vert, surgit au débouché d'un défilé grandiose aux parois chaotiques; la gorge ou foum, percée dans la montagne, collecte les eaux qui sont entrainées vers l'oasis située sur la zone d'épandage de l'oued.
Autre type d'oasis, Béni-Abbès, logée au pied de l'erg, dans la zone de contact hamada-erg, bénéficie, en plus du sous-écoulement permaneut de l'oued, de la nappe phréatique de l'erg, captée par des sources et des puits: ainsi, le long de la courbe de l'oued, s'étire une tlorissante palmeraie de trois kilomètres et les cultures sont irriguées par les sources prenant naissance sous la base de l'erg.
Lorsqu'une mare se maintient en permanence, il s'y développe un ilot marécageux, riche en Roseaux, Joncs et Massettes, tout à fait inattendu au Sahara; à Béchar, Potamots et Typha poussent les pieds dans l'eau.
L'espèce végétale qui originalise le mieux ce milieu est le Dattier probablement d'origine saharienne et cultivé dans tout le Sahara.
Posté Le : 09/11/2014
Posté par : hoggar
Source : saharayro.free.fr/