Sadek Djemaoui, leader des mythiques Bahara : Le Surcoufois

Plus Surcoufois que lui…Sadek Djemaoui, la légende de Gijón, l’homme de la chanson engagée, le troubadour des mythiques Bahara…enfin, qui ne connaît pas l’artiste au minois éternellement souriant, dont la voix caressante, et le mandole battant et retentissant ont marqué l’âge d’or de la musique algérienne ' Entre Sadek et Surcouf, c’est une longue histoire d’amour qui ne cesse jamais de renaître. La passion pour son édénique patelin est telle qu’on risque parfois de les confondre. C’est son représentant quasi officiel. «J’ai fait connaître Aïn-Taya et Surcouf, dans de nombreux coins de la planète, dans les pays du Golfe, en Europe, les pays du Maghreb», se vante-t-il non sans raison, tout humble. C’est à Surcouf justement qu’il donne jour à son art. Compose ses mélodies et écrit ses vers. Il ne s’arrête jamais de travailler. Après deux tournées musicales dans l’ouest et le sud-ouest du pays, dont l’une en compagnie de l’orchestre symphonique algérien, l’artiste est rentré au bercail, avec plein de projets. Il est depuis à cheval sur deux futurs albums dédiés, comme toujours, à la bonne cause, l’un sur les droits de l’enfant et l’autre en hommage aux femmes, qu’il entend composer avec la collaboration des associations féminines et celles versées dans la solidarité avec les enfants. «Je lance un appel du cœur à toutes les associations pour m’aider dans ce précieux projet» De même que l’artiste, régulièrement sollicité par les institutions publiques, travaille sur la composition de l’hymne du Comité olympique algérien (COA) portant sur les valeurs incarnées par l’auguste institution. «Les responsables du COA vont proposer l’hymne au Comité international olympique (CIO)», précise-t-il. Artiste invétéré, il porte sa passion sur tous les arts et ne se contente pas seulement de sa musique. Et c’est dans le monde des lettres qu’il entend investir à la faveur d’un premier livre, des nouvelles autobiographiques, dont le manuscrit attend la validation des éditions publiques Enag. Des récits à travers lesquels Sadek évoque sa vie d’enfant, ses souvenirs d’adolescent avec une légère touche fictive.