Algérie

Sadate en 1981 Le couvre-feu levé ce jeudi



L'état d'urgence instauré en Egypte en 1981 après l'assassinat du président Anouar al Sadate expire ce jeudi et les généraux au pouvoir depuis la chute d'Hosni Moubarak se sont engagés à préserver la sécurité du pays. On ignore cependant le sort qui sera réservé aux nombreuses personnes toujours emprisonnées dans le cadre de cette loi, qui donnait des pouvoirs étendus aux forces de sécurité en matière d'investigation et d'arrestations. Durant les trois décennies de règne d'Hosni Moubarak, des milliers de civils ont ainsi été jugés par des tribunaux militaires à huis clos.
L'abrogation de l'état d'urgence était l'une des principales revendications des jeunes révolutionnaires, qui ont provoqué le renversement d'Hosni Moubarak le 11 février 2011. Les généraux qui dirigent, depuis, le processus de transition avaient promis de répondre à cette revendication mais ils se sont pourtant servis de cette loi pour réprimer manifestations ou violences interreligieuses. Reconnaissant l'expiration de la loi dans une allocution télévisée, le Conseil suprême des forces armées au pouvoir a déclaré qu'il continuerait "à assumer sa responsabilité nationale dans la protection du pays jusqu'à la fin du transfert de pouvoir", prévu à l'issue de l'élection présidentielle rapporte Reuters.
D'après des défenseurs des droits de l'homme, 188 personnes sont toujours détenues dans le cadre de l'état d'urgence. Human Rights Watch a réclamé leur libération et le transfert de leurs dossiers à des juridictions civiles. La loi autorise la poursuite des procès même après l'expiration de l'état d'urgence. Selon Human Rights Watch, les dernières condamnations prononcées dans le cadre de l'état d'urgence datent du 21 mai : une cour de sûreté de l'Etat a infligé une peine de prison à vie à 12 personnes jugées pour deux morts lors de violences religieuses en avril 2011 dans la province de Minya, au sud du Caire.
R. I. / agence
Israël
L'option d'un raid contre l'Iran
relancée
L'échec des dernières négociations sur le programme nucléaire iranien à Baghdad a été suivi par un regain d'inquiétude parmi les hauts responsables militaires israéliens.
Au cours de la conférence annuelle de l'Institut d'études pour la sécurité nationale de Tel-Aviv, plusieurs intervenants de haut niveau ont mis en garde contre la duplicité de Téhéran et remis sur la table l'option d'une frappe préventive israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.
Beaucoup d'experts israéliens considèrent que la récente fermeté américaine et le durcissement des sanctions à l'égard de l'Iran sont largement dus aux menaces israéliennes.
Prise très au sérieux par les Etats-Unis, l'éventualité d'une attaque israélienne aurait ainsi obligé les Américains à une action diplomatique. L'une des seules voix dissonantes a été celle de l'ancien chef du Mossad, Meir Dagan, considéré comme l'un des principaux responsables des opérations secrètes qui ont ralenti ces dernières années le programme nucléaire iranien. «Bombarder l'Iran ne fera qu'accélérer le programme nucléaire. Si nous attaquons aujourd'hui, non seulement nous n'empêcherons pas la bombe, mais nous ferons que la population se rangera comme un seul homme derrière le régime», a mis en garde Dagan. "Nos menaces ne dissuadent pas l'Iran, et notre capacité à arrêter le programme nucléaire iranien par une frappe est pour le moment très limitée."
R. I.
L'état d'urgence instauré en Egypte en 1981 après l'assassinat du président Anouar al Sadate expire ce jeudi et les généraux au pouvoir depuis la chute d'Hosni Moubarak se sont engagés à préserver la sécurité du pays. On ignore cependant le sort qui sera réservé aux nombreuses personnes toujours emprisonnées dans le cadre de cette loi, qui donnait des pouvoirs étendus aux forces de sécurité en matière d'investigation et d'arrestations. Durant les trois décennies de règne d'Hosni Moubarak, des milliers de civils ont ainsi été jugés par des tribunaux militaires à huis clos.
L'abrogation de l'état d'urgence était l'une des principales revendications des jeunes révolutionnaires, qui ont provoqué le renversement d'Hosni Moubarak le 11 février 2011. Les généraux qui dirigent, depuis, le processus de transition avaient promis de répondre à cette revendication mais ils se sont pourtant servis de cette loi pour réprimer manifestations ou violences interreligieuses. Reconnaissant l'expiration de la loi dans une allocution télévisée, le Conseil suprême des forces armées au pouvoir a déclaré qu'il continuerait "à assumer sa responsabilité nationale dans la protection du pays jusqu'à la fin du transfert de pouvoir", prévu à l'issue de l'élection présidentielle rapporte Reuters.
D'après des défenseurs des droits de l'homme, 188 personnes sont toujours détenues dans le cadre de l'état d'urgence. Human Rights Watch a réclamé leur libération et le transfert de leurs dossiers à des juridictions civiles. La loi autorise la poursuite des procès même après l'expiration de l'état d'urgence. Selon Human Rights Watch, les dernières condamnations prononcées dans le cadre de l'état d'urgence datent du 21 mai : une cour de sûreté de l'Etat a infligé une peine de prison à vie à 12 personnes jugées pour deux morts lors de violences religieuses en avril 2011 dans la province de Minya, au sud du Caire.
R. I. / agence
Israël
L'option d'un raid contre l'Iran
relancée
L'échec des dernières négociations sur le programme nucléaire iranien à Baghdad a été suivi par un regain d'inquiétude parmi les hauts responsables militaires israéliens.
Au cours de la conférence annuelle de l'Institut d'études pour la sécurité nationale de Tel-Aviv, plusieurs intervenants de haut niveau ont mis en garde contre la duplicité de Téhéran et remis sur la table l'option d'une frappe préventive israélienne contre les installations nucléaires iraniennes.
Beaucoup d'experts israéliens considèrent que la récente fermeté américaine et le durcissement des sanctions à l'égard de l'Iran sont largement dus aux menaces israéliennes.
Prise très au sérieux par les Etats-Unis, l'éventualité d'une attaque israélienne aurait ainsi obligé les Américains à une action diplomatique. L'une des seules voix dissonantes a été celle de l'ancien chef du Mossad, Meir Dagan, considéré comme l'un des principaux responsables des opérations secrètes qui ont ralenti ces dernières années le programme nucléaire iranien. «Bombarder l'Iran ne fera qu'accélérer le programme nucléaire. Si nous attaquons aujourd'hui, non seulement nous n'empêcherons pas la bombe, mais nous ferons que la population se rangera comme un seul homme derrière le régime», a mis en garde Dagan. "Nos menaces ne dissuadent pas l'Iran, et notre capacité à arrêter le programme nucléaire iranien par une frappe est pour le moment très limitée."
R. I.




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