Saber Rebai enflamme le théâtre de plein air

La dernière soirée du cycle des Nuits de Cirta, organisées par l'Office communal de la promotion artistique et culturelle du 12 au 26 du mois en cours au théâtre de verdure Mohamed Ouachen, a été animée, ce jeudi, par le célèbre chanteur tunisien, Saber Rebai. Une foule impressionnante a investi la quasi-totalité des gradins dès 21 heures. L'hommage rendu aux éléments des deux corps de sécurité, Gendarmerie et Protection civile, par les autorités locales, a permis de tromper quelque peu l'attente des spectateurs, qui manifestement étaient impatients de voir la star sur scène. Ce n'est qu'aux alentours de 23 heures que le spectacle a commencé. L'artiste, très applaudi, surtout par la gent féminine, a été, de l'avis de tous, à  la hauteur de l'attente. Il entamera tous les succès à  la demande d'un public très au fait de son répertoire. Son fameux Baba Ben Mansour mettra en transe une pléthore de fans. Il reprendra quelques classiques algériens, tels Nedjma Kotbia de Rabah Driassa et un air puisé du malouf, Achek mamhoun, quelques-uns de ses tubes orientaux, entre autres le langoureux Athada elâlam, des chansons tunisiennes, à  l'instar de Barcha barcha, et bien d'autres. La soirée, qui a été cette fois-ci caractérisée par une présence importante et remarquée des familles, a démontré que les Constantinois ont un sens de la fête très développé. Jeunes et moins jeunes se sont défoulés sans complexe, non seulement en reprenant en chœur tous les refrains, mais aussi en dansant, et ce, jusqu'à la fin du spectacle, qui a pris fin à  une heure du matin. En marge de sa prestation, l'artiste livrera quelques impressions sur Constantine, qu'il avoue énormément apprécier pour «la beauté de ses sites antiques, sa topographie très particulière, qui en fait une ville perchée sur un rocher», et sur «l'hospitalité légendaire du peuple frère algérien».