Algérie

Saadani sur la sellette



Saadani sur la sellette
Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, a totalement disparu des écrans radars. Depuis quelques semaines déjà il n'est plus visible sur la scène politique nationale. La dernière fois qu'il est apparu publiquement remonte, en effet, au 2 février dernier.Le secrétaire général du FLN, Amar Saadani, a totalement disparu des écrans radars. Depuis quelques semaines déjà il n'est plus visible sur la scène politique nationale. La dernière fois qu'il est apparu publiquement remonte, en effet, au 2 février dernier.Ce jour-là, qui coïncidait avec la clôture de la session d'automne du Parlement, il a réuni les parlementaires de son parti à l'hôtel Sheraton d'Alger. Une réunion qui a exclusivement porté sur le projet de loi portant révision de la Constitution. Il avait alors instruit les parlementaires du parti à voter en faveur du projet de loi en question, adopté, pour rappel, le 7 février passé lors d'une session extraordinaire des deux Chambres du Parlement.Depuis, et à l'exception d'un ou deux entretiens accordés à des médias, il s'est totalement éclipsé. Cette longue absence du chef de file du plus grand parti du pays a, en toute logique, suscitée moult interrogations. D'aucuns se sont en effet interrogés, à juste titre d'ailleurs, sur les raisons à l'origine de cette absence.Des questionnements aussi fondés que motivés même si Saadani est un habitué des longues éclipses. Cette fois-ci, cependant, nombreux sont les observateurs qui estiment que le secrétaire général du FLN est sur la sellette. Car, ces derniers temps, il a multiplié les faux pas. En effet, de par certaines de ses positions, il aurait, dit-on, irrité au plus haut point nombre de responsables au plus haut niveau de l'Etat.En s'opposant frontalement à l'article 51 de la Constitution révisée qui exclut les binationaux de certaines hautes responsabilités et fonctions politiques de l'Etat, Amar Saadani est, en fait, allé contre la volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui n'est autre que le maître-d'oeuvre de cette loi fondamentale.Le comble c'est que le chef de file du vieux parti a persisté dans son opposition à cette nouvelle disposition constitutionnelle. Au lendemain de l'adoption par le Parlement du projet de révision constitutionnelle et malgré l'ajout d'un alinéa qui laisse à la loi le soin de définir les postes et fonctions sensibles interdites aux binationaux, Saadani a continué à clamer haut et fort que cet article est "anticonstitutionnel".Cela au moment même où des partis d'opposition soutenaient cet article de la Constitution. Cette intransigeante position lui a d'ailleurs valu des remontrances et le secrétaire général par intérim du RND, Ahmed Ouyahia, ne s'est pas alors privé de lui adresser quelques piques tout en réitérant son infaillible soutien au projet du chef de l'Etat. Saadani n'est pas à un impair près puisqu'il en a commis un autre ces derniers jours.Un membre du bureau politique du FLN chargé de l'information, Hocine Khaldoun, en l'occurrence, a déclaré au début de la semaine passée que le président de la République allait recevoir en audience le secrétaire général du FLN. Une audience qui entre dans le cadre de l'application de l'article 77 de la Constitution. Un article qui stipule que le président "nomme le Premier ministre la majorité parlementaire consultée et met fin à ses fonctions".En somme, selon la logique du chargé de l'information du FLN, le président, une fois la Constitution révisée adoptée, allait former un nouveau gouvernement et consulte, pour ce faire, la majorité parlementaire représentée par le FLN qui est, faut il le rappeler, le premier parti à l'APN et au Sénat.En haut lieu, une telle déclaration a fortement déplu. Et pour cause. Cette fois l'outrecuidance est poussée à son extrême puisqu'il ne s'agit ni plus, ni moins que d'une immixtion dans les prérogatives constitutionnelles du président de la République. Et même si Saadani n'est pas l'auteur directe de cette "bavure" il en porte l'entière responsabilité.Selon nombre d'observateurs, c'est cette sortie médiatique de Hocine Khaldoun, qui est à l'origine de la précision de la présidence de la République sur la question de la démission du gouvernement.Une démission qui "n'est pas à l'ordre du jour" a indiqué une source autorisée à l'APS jeudi dernier. Une manière pour la présidence de clore le débat sur le remaniement gouvernemental. C'est dans ce contexte, où Saadani semble bel et bien dans une mauvaise passe, que ses détracteurs font leur retour sur scène. Abderrahmane Belayat et ses amis ont de nouveau chargé Saadani.Ce jour-là, qui coïncidait avec la clôture de la session d'automne du Parlement, il a réuni les parlementaires de son parti à l'hôtel Sheraton d'Alger. Une réunion qui a exclusivement porté sur le projet de loi portant révision de la Constitution. Il avait alors instruit les parlementaires du parti à voter en faveur du projet de loi en question, adopté, pour rappel, le 7 février passé lors d'une session extraordinaire des deux Chambres du Parlement.Depuis, et à l'exception d'un ou deux entretiens accordés à des médias, il s'est totalement éclipsé. Cette longue absence du chef de file du plus grand parti du pays a, en toute logique, suscitée moult interrogations. D'aucuns se sont en effet interrogés, à juste titre d'ailleurs, sur les raisons à l'origine de cette absence.Des questionnements aussi fondés que motivés même si Saadani est un habitué des longues éclipses. Cette fois-ci, cependant, nombreux sont les observateurs qui estiment que le secrétaire général du FLN est sur la sellette. Car, ces derniers temps, il a multiplié les faux pas. En effet, de par certaines de ses positions, il aurait, dit-on, irrité au plus haut point nombre de responsables au plus haut niveau de l'Etat.En s'opposant frontalement à l'article 51 de la Constitution révisée qui exclut les binationaux de certaines hautes responsabilités et fonctions politiques de l'Etat, Amar Saadani est, en fait, allé contre la volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui n'est autre que le maître-d'oeuvre de cette loi fondamentale.Le comble c'est que le chef de file du vieux parti a persisté dans son opposition à cette nouvelle disposition constitutionnelle. Au lendemain de l'adoption par le Parlement du projet de révision constitutionnelle et malgré l'ajout d'un alinéa qui laisse à la loi le soin de définir les postes et fonctions sensibles interdites aux binationaux, Saadani a continué à clamer haut et fort que cet article est "anticonstitutionnel".Cela au moment même où des partis d'opposition soutenaient cet article de la Constitution. Cette intransigeante position lui a d'ailleurs valu des remontrances et le secrétaire général par intérim du RND, Ahmed Ouyahia, ne s'est pas alors privé de lui adresser quelques piques tout en réitérant son infaillible soutien au projet du chef de l'Etat. Saadani n'est pas à un impair près puisqu'il en a commis un autre ces derniers jours.Un membre du bureau politique du FLN chargé de l'information, Hocine Khaldoun, en l'occurrence, a déclaré au début de la semaine passée que le président de la République allait recevoir en audience le secrétaire général du FLN. Une audience qui entre dans le cadre de l'application de l'article 77 de la Constitution. Un article qui stipule que le président "nomme le Premier ministre la majorité parlementaire consultée et met fin à ses fonctions".En somme, selon la logique du chargé de l'information du FLN, le président, une fois la Constitution révisée adoptée, allait former un nouveau gouvernement et consulte, pour ce faire, la majorité parlementaire représentée par le FLN qui est, faut il le rappeler, le premier parti à l'APN et au Sénat.En haut lieu, une telle déclaration a fortement déplu. Et pour cause. Cette fois l'outrecuidance est poussée à son extrême puisqu'il ne s'agit ni plus, ni moins que d'une immixtion dans les prérogatives constitutionnelles du président de la République. Et même si Saadani n'est pas l'auteur directe de cette "bavure" il en porte l'entière responsabilité.Selon nombre d'observateurs, c'est cette sortie médiatique de Hocine Khaldoun, qui est à l'origine de la précision de la présidence de la République sur la question de la démission du gouvernement.Une démission qui "n'est pas à l'ordre du jour" a indiqué une source autorisée à l'APS jeudi dernier. Une manière pour la présidence de clore le débat sur le remaniement gouvernemental. C'est dans ce contexte, où Saadani semble bel et bien dans une mauvaise passe, que ses détracteurs font leur retour sur scène. Abderrahmane Belayat et ses amis ont de nouveau chargé Saadani.




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