Saâdani

Lors de la réunion du bureau politique tenue, lundi, au siège du parti du Front de libération nationale (FLN), le secrétaire général Amar Saâdani a confirmé que «le 10e congrès aura bel et bien lieu à la date prévue».Le patron du FLN a affirmé, lundi en présence de la presse, que «les ministres, les diplomates, les directeurs et même «vous» les journalistes, sont les bienvenus au FLN à condition de se soumettre aux règlements et aux statuts du parti». Selon lui, le slogan choisi pour le congrès, «Renouvellement et rajeunissement» fait peur «à beaucoup de personnes dans le parti». Le 28 mai, la date prévue pour le congrès, «vous verrez beaucoup de jeunes et de femmes dans la salle du congrès», a-t-il ajouté. Saâdani a plaidé pour le rajeunissement des structures du parti. Il ne manquera pas aussi de revendiquer implicitement la tête de l'exécutif. «Vous aussi, les journalistes, vous devez adhérer au FLN et vous êtes les bienvenus», a-t-il suggéré. En revanche, Amar Saâdani a refusé de commenter l'annonce du retour d'Ahmed Ouyahia à la tête du RND. «Le parti n'a aucune position sur cette question. C'est une affaire interne qui concerne le RND. Cela ne nous concerne pas». Le SG du FLN a néanmoins clarifié la position d'Abdelaziz Bellkhadem au sein du FLN. On apprend que ce dernier conserve toujours sa carte de militant et son siège au Comité central en dépit d'une décision prise par le Président de l'exclure des instances du parti. Mais Saâdani est formel : Belkhadem «ne reviendra plus à la tête du parti». Saâdani pense que ses opposants hallucinent en pensant qu'ils sont capables d'empêcher le prochain congrès via une décision de justice. «La justice rendra son verdict mercredi et vous verrez qu'il ne s'agit en fait que de mensonges», souligne-t-il. M. Saâdani accuse ses détracteurs de marchander pour obtenir des postes de responsabilité. «Nous sommes pour un gouvernent politique. Le peuple a voté pour des partis et leurs programmes et non pas pour des personnes, mais cela ne veut pas dire que l'on va se passer des ministres technocrates», a-t-il déclaré.