Saâdane, Madjer, Lemerre, Mathäus Quel entraîneur pour l'équipe nationale ?

Après un long suspense qui n'a que trop duré au goût des fans de l'EN,suspense «expliqué» par la présence du président de la FAF Hamid Haddadj enChine où se disputait le Mondial féminin, on sera, en principe, fixéaujourd'hui sur les contours du futur staff technique de l'équipe nationale. Cequi est diamétralement différent par rapport à l'ère Guidoum, c'est ladisponibilité affichée par le ministre Hachemi Djiar à épauler la FAF danstoutes ses démarches, tant celles liées à l'EN que dans tous les aspects dufootball algérien.  En fait, personne n'a oublié lesconflits de l'ancien ministre avec les membres de la FAF, et principalementRaouraoua. Il est réconfortant de constater que le ministre Hachemi Djiar aitadopté une attitude qui tranche nettement avec celle de son prédécesseur. Toutrécemment il a reçu Haddadj et, au cours de cette réunion, un large tourd'horizon a été fait où, tour à tour, ont figuré au menu les équipesnationales, la formation, l'arbitrage et la prise en charge des jeunes. Cettedisponibilité de la tutelle rassure certes le président de la FAF, maisl'oblige cependant à prendre ses responsabilités dans les meilleurs délais ausujet de l'encadrement technique de l'équipe nationale, priorité des prioritésaprès la piteuse élimination de la CAN-2008. Compte tenu de son impact, ceproblème doit être résolu de toute urgence. A ce sujet, il y a eu pas mal despéculations largement commentées par les médias.  Deux noms sont revenus avecinsistance, à savoir ceux de Madjer et Saâdane, deux techniciens ayant déjàtravaillé avec les «Fennecs», tous les deux avec une certaine réussite.Cependant, tandis que l'ex-star du FC Porto a affirmé n'avoir pas évoqué unéventuel engagement lors de son entrevue avec le ministre, Saâdane, lui, a poséune condition, celle de recevoir la proposition avant la fin du Ramadhan. Celasous-entend clairement, qu'à défaut, Saâdane répondra favorablement à d'autrespropositions de pays du Golfe où il a laissé une excellente impression. Commeon le voit, la balle se trouve à présent dans le camp de la FAF où, dit-on, leprésident devra «faire le point» avec certains membres qui ne partagent pas lamême version de la situation. Les observateurs les plus perspicaces vont plusloin dans leur raisonnement quant au futur patron technique de l'équipenationale. En effet, si pour une raison ou pour une autre, Madjer et Saâdane nerejoignent pas le staff, l'idée de recruter un «grand nom» du football mondialfait son chemin. Chacun sait que Roger Lemerre s'est dit intéressé par la fonctionalors que l'Allemand Mathäus serait prêt à travailler, à condition qu'un boncontrat lui soit proposé. Or, tout ceci demeure possible compte tenu de ladisponibilité du MJS à soutenir la FAF dans toutes les démarches visant àsortir le football national de l'impasse où il s'est malheureusement fourvoyé.Attendons donc les décisions de l'importante réunion du bureau fédéral. Unechose est certaine : il n'y a plus de temps à perdre.