Algérie

Saâd Hariri accuse le Hezbollah



Saâd Hariri accuse le Hezbollah
Plombé par l'impasse politique et les répercussions du conflit syrien, le Liban risque à son tour de sombrer dans la violence. Après les attaques qui ont visé, ces dernières semaines, plusieurs bastions du Hezbollah (pro-Syrie), dans la périphérie sud de la capitale, et ceux de son principal allié, l'Iran (l'ambassade a été ravagée par un attentat à la voiture piégée), dont certaines ont été revendiquées par des courants proches d'al-Qaïda, c'est au tour de la coalition du 14 Mars (hostile au gouvernement syrien) présidée par l'ancien Premier ministre, Saâd Hariri, d'en faire les frais. L'ancien ministre des Finances, et proche conseiller de ce dernier, Mohammad Chatah, a été trouvé la mort, hier, dans un attentat à la voiture piégée à Beyrouth, marquant une nouvelle escalade dans ce pays divisé entre partisans et opposants de Damas. Quatre autres personnes ont également péri dans cette explosion qui a été ressentie à travers la capitale libanaise. M. Hariri n'a pas tardé à réagir. Il a accusé, sans le nommer, le parti de Hassan Nasrallah d'en être l'auteur : « Pour nous, les accusés sont (...) les mêmes qui se dérobent à la justice internationale, ceux qui refusent de comparaître devant le tribunal international », a-t-il indiqué dans un communiqué en référence au Tribunal spécial pour le Liban (TSL) en charge d'identifier et de juger les responsables de l'assassinat en 2005 de son père, Rafiq Hariri. Cinq membres du Hezbollah sont inculpés par le TSL dans cet assassinat malgré le refus du Hezbollah de les remettre à la justice. Remonté, Hariri Junior a fait savoir que les assassins de son conseiller, sont « ceux qui ont qui ont tué Rafiq Hariri et ceux qui veulent assassiner le Liban, humilier et affaiblir l'Etat », tout en qualifiant la mort de M. Chatah de « nouveau message du terrorisme qui nous est adressé ». Ce meurtre ne peut mieux tomber pour les partisans du camp Hariri. Le procès des quatre membres du Hezbollah commence le 16 janvier à Leidschendam, dans la banlieue de La Haye, et dans lequel, selon plusieurs sources citées par les médias libanais, Mohammad Chatah était l'un des témoins potentiels.




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