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Sa visite tourne au lynchage médiatique : Blaquart ne reviendra pas en Algérie !



Sa visite tourne au lynchage médiatique : Blaquart ne reviendra pas en Algérie !
Flop - La visite de l'ancien directeur technique national de la Fédération française de football (FFF), François Blaquart, a tourné à un véritable lynchage médiatique qui aurait donné à réfléchir à tout le monde.François Blaquart, ancien directeur technique de la Fédération française de football (FFF), est rentré hier en France après une visite de quatre jours au cours de laquelle il a eu des entretiens avec les responsables du football algérien, ponctuée par quelques visites sur le terrain. Avant de quitter le sol algérien, Blaquart a dû certainement lire les journaux et aurait certainement décidé dans sa tête qu'il ne serait pas possible de collaborer avec la FAF dans un environnement hostile. Blanchi dans son propre pays pour cette fameuse affaire des quotas, Blaquart est toujours coupable en Algérie !
Pourtant, dans une interview donnée au site de la FAF, il s'en explique : «D'abord, il s'agissait de fuites d'une réunion privée, ce qui est quand même scandaleux. On était dans une réunion privée et il n'y a eu aucune action publique qui a été menée dans ce sens-là. Je rappelle qu'on était après Knysna (le scandale de Knysna, lors du Mondial-2010, où des joueurs français avaient refusé de descendre du bus pour s'entraîner afin de protester contre le renvoi de Nicolas Anelka par la Fédération française de football, ndlr) et on avait des problèmes de comportement de jeunes qui étaient énormes et cela n'avait rien à voir avec leurs origines ethniques.
Moi, j'ai toujours l'habitude de laisser parler les gens lors des réunions. On était encore sous le choc. Le DTN était parti et on essayait de se reconstituer. On était attaqués de toutes parts, au point où la Fédération avait organisé des états généraux du football. Au cours de cette réunion, la discussion a porté sur l'intérêt qu'avaient les jeunes à rester en sélection de France.
La discussion était donc partie de là et il est évident que c'était une discussion interne et les mots n'ont pas été forcément toujours choisis. Il faut savoir que ça a été copieusement déformé par le média. Je rappelle qu'à la sortie de cette affaire, il y a eu des enquêtes publiques qui ont conclu que nous n'avions rient fait et que rien n'a été lancé.
En plus, c'est mal tombé avec moi parce que je suis quelqu'un qui travaille beaucoup dans tout ce qui est lié aux discriminations. Imaginez que vous ayez un collaborateur qui, derrière vous, enregistre votre discussion, la fait manipuler et la transmet à un média (Mediapart, ndlr) qui a transformé complètement la chose. La question était simplement de dire : est-ce qu'on peut faire en sorte que les joueurs qui sont en sélection s'engagent davantage dans la sélection ' On a fait notre mea culpa parce qu'on s'est dit que c'est de notre faute et qu'il faut qu'on amène les joueurs à ce qu'ils aient plus d'engagement et, donc, qu'il faut qu'on travaille sur des données, notamment sur tout ce qui est lié à l'appropriation et au mental. Quelque part, ça nous a permis de progresser, sauf qu'avec cette affaire, on en a pris plein la tête. On m'a traité de choses que je ne suis pas», s'est-il remémoré.
Evoquant l'apport des binationaux en sélection, il dira : «Justement, c'est une discussion qu'on a eue ce matin (mardi matin, ndlr). Aujourd'hui, un joueur qui vient en sélection doit avoir un amour pour cette sélection. C'est vrai que certains sélectionneurs vivaient mal de travailler avec des jeunes et de les voir partir après, pour la bonne raison qu'on pouvait estimer que ces jeunes prenaient la place d'autres et qu'au moment où ils nous «laissaient tomber», après un investissement financier et un investissement humain.» Puis de poursuivre : «Il y a une forme d'inquiétude, si vous voulez. Cette inquiétude, c'était l'«identification» et l'appropriation de la sélection par le joueur. Comme dans un club, quand un joueur vient jouer, il faut qu'il aime sa structure. Les gens me connaissent. J'ai travaillé à l'étranger. Sinon, je ne serais pas venu ici (en Algérie, ndlr). Je peux vous faire la liste de mes amis. Parmi lesquels des Algériens. Beaucoup ! Voilà, c'est les médias. Cela m'a permis de grandir parce que ça a été douloureux. Vous m'en parlez encore alors que vous ne devriez pas m'en parler. Si ça permet de mettre les choses au point, OK, mais je trouve cela malheureux car j'ai fait autre chose dans ma vie», a-t-il regretté.


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