«Notre football est mal géré»
A l’occasion d’un match amical entre les vétérans de l’Olympique de Medrissa et ceux de Mohamadia nous avons eu le plaisir de rencontrer l’ancien joueur Benhalima Abdelkader qui nous a livré ses impressions tout en regrettant de ne pouvoir participer à ce match à cause de sa invalidité (paralysie de la jambe et du bras).
- Cette rencontre a été organisée à quelle occasion?
- C’est un ami, en dehors du football, qui nous a invités. Ce genre de rencontres nous permet de voir certains coins du pays qu’on n’a pas eu l’occasion de voir durant notre jeunesse.
- Comment avez-vous trouvé Medrissa ?
- Nous avons été émerveillés par l’accueil qui nous a été réservés. C’est un joli petit village avec un très bon stade qui mérite au moins une pelouse.
- Avez-vous une idée sur le club de Medrissa ?
- Je n’ai jamais joué contre Medrissa, j’ai, seulement, entendu parler de cette équipe qui nous a battus en coupe d’Algérie en 1984.
Aujourd’hui, les Chaouch, Selguia et consorts sont venus pour prendre la revanche.
- Peut-on avoir une idée sur votre carrière de footballeur ?
- J’ai côtoyé Saïd Amara à Bordeaux (France) avec de revenir à Mohamadia de 1962 à 1978 et j’ai terminé ma carrière avec les vétérans.
- Quels ont été les meilleurs moments de votre carrière ?
- Il y en a beaucoup. Je peux vous citer le titre de champion du critérium (62-63), champion d’Oranie en 69/70 sous la houlette de notre entraîneur Karim, et notre victoire sur El-Biar en 70/71.
- Le SAM ne joue pas les premiers rôles, pourquoi ?
- C’est le problème de la majorité des équipes en Algérie, les clubs de football sont mal gérés. Il y a des dirigeants qui n’ont aucune relation avec le football. Regardez l’exemple de la JSK avec Hanachi et l’ESS avec Serrar.
Deux anciens joueurs à la tête de ces clubs et ça marche à merveille.
- Un conseil aux jeunes ?
- Je demande aux jeunes de ne pas abdiquer et ils auront satisfaction à l’avenir.
- Pour conclure ?
- Je remercie les gens de Medrissa qui nous ont réservés cet accueil et qui nous ont ouvert le stade, contrairement à ceux de Mohammadia qui nous en avaient privés à l’époque (1985) alors qu’on voulait organiser un match de réconciliation.
Kalakhi B.
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Posté Le : 01/07/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com