Les comparutions d'anciens hauts responsables de l'Etat poursuivis dans le cadre de la lutte contre la corruption durant l'ère du président déchu se poursuivent. Hier lundi, le juge enquêteur près la Cour suprême d'Alger a placé en détention préventive l'ancien ministre et ex-sénateur, Saïd Barkat, à la prison d'El Harrach où se trouvent déjà d'anciens hauts responsables, apprend-on de sources judiciaires.Le Sénateur déchu est poursuivi pour dilapidation de deniers publics, conclusion d'un marché en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, faux en écritures publiques, mauvaise utilisation de la fonction et, falsification de procès-verbaux techniques, lorsqu'il était ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, lors du second mandat du président déchu, selon la télévision nationale. L'incarcération de l'ex ministre de la Solidarité nationale et de la Famille intervient, indique-t-on, après une longue procédure judiciaire sur des dossiers de corruption engagée par la justice qui a demandé la levée de son immunité parlementaire. A laquelle, rappelle-t-on, il a renoncé, volontairement, le 11 juin dernier, alors qu'il était sous le coup d'une procédure de levée d'immunité. Pour permettre à la justice d'exercer ses prérogatives constitutionnelles, avait indiqué le Sénat dans un communiqué. Tout comme Djamel Ould Abbes, Sénateur déchu du tiers présidentiel, ancien secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) et ancien ministre, Said Barkat a été inculpé et placé en détention provisoire dans le cadre de la même affaire. La veille, soit avant-hier dimanche, le juge enquêteur près la Cour suprême a ordonné le placement en détention provisoire à la prison d'El Harrach, Djamel Ould Abbes, Sénateur déchu du tiers présidentiel, ancien secrétaire général du Front de libération nationale (FLN) et ancien ministre. C'était après sa comparution devant le juge enquêteur pour dilapidation de deniers publics, conclusion d'un marché en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur et faux en écritures publiques lorsqu'il était à la tête du département de la Solidarité nationale et de la Famille. Le parquet général près la Cour suprême avait, rappelle-t-on, engagé les procédures de poursuite judiciaire à l'encontre de Djamel Ould Abbes, après son renoncement, volontaire, le 11 juin dernier, à son immunité parlementaire, selon les formes et dispositions prévues dans le code de procédure pénale pour des faits punis par la loi. Dont la dilapidation de deniers publics, conclusion d'un marché en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, abus de fonction et faux en écritures publiques. Un communiqué du parquet général près la Cour suprême, rendu public hier lundi, indique que l'ancien ministre et ex-sénateur, Djamel Ould Abbes est poursuivi pour plusieurs chefs d'inculpation, dont la dilapidation de deniers publics, la conclusion d'un marché en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur et l'octroi d'indus privilèges. « Auditionné par le Conseiller instructeur près la Cour suprême, M. Ould Abbès est poursuivi pour dilapidation de deniers publics, conclusion d'un marché en violation des dispositions législatives et réglementaires en vigueur, octroi d'indus privilèges et abus de fonction », a précisé la même source.
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Posté Le : 08/07/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rabah Mokhtari
Source : www.lnr-dz.com