Jamais peut être un appel à l'aide n'a suscité une réaction aussi rapide des autorités que celui de la petite Malha qui a lancé un appel à l'aide des plus pathétique. Tout a commencé avec un reportage réalisé par la chaîne TV El Bilad dont l'extrait dans lequel s'exprime la petite Malha a été largement relayé sur le réseau social Facebook donnant lieu à un véritable élan de soutien et de solidarité. Les mots de la petite Malha ont fait réagir mêmes les âmes insensibles. Cette petite a lancé un appel à l'aide car sa famille vit dans des conditions de pauvreté extrêmes. Elle a annoncé entre autre qu'ils ne pouvaient même pas s'offrir un petit sachet de lait de 25 dinars. Que dire alors du reste de besoins. La famille de Malha qui vit dans une vieille maison en ruines à la haute ville de Tizi Ouzou, à quelques pas seulement du siège de la wilaya manque de tout. Le réseau social Facebook a joué un important rôle dans la diffusion de l'appel de Malha, appel qui est vite arrivé aux autorités locales. Et les premières réactions arrivent. Suite donc à cet appel de détresse, le P/APW de Tizi Ouzou Youcef Aouchiche, accompagné d'une délégation, s'est rendu chez la famille de la petite fille, jeudi dernier, pour s'enquérir de la situation sociale de sa famille. Suite à cette visite, le P/APW à déclaré que l'institution qu'il préside «veillera à ce que toutes les mesures soient prises pour que cette famille bénéficie d'un logement décent». Pour leur part, les services du wali ont rendu public, jeudi dernier au soir, un communiqué sur cette affaire. Dans le dit document, dont le contenu est cité comme étant des éclaircissements, les services du wali indiquent que sur instruction du Wali de Tizi-Ouzou, M. Abdelhakim Chater, une commission composée des représentants de la daïra, de la commune et de la DAS a été dépêchée au domicile de la famille de la fille sis à la cité des 50 logements appelée «mouhafadha». Le même document précise que selon les conclusions de ladite commission «le père agent de voirie à la commune de Larbaâ Nath Irathen, perçoit un salaire équivalent au SMIC, est marié et père de 03 enfants en bas âge, vit dans un studio dégradé et délabré qu'il a acheté auprès d'un squatteur, il est demandeur de logement social à la daïra de Larbaâ Nath Irathen».Du coup, ce communiqué remet en cause tout ce qui a été avancé et ajoute que la wilaya saisira la daïra concernée (Larbaâ Nath Irathen, ndlr) en vue d'accorder une «attention particulière à ce cas». Pour sa part, la Direction de l'action sociale (DAS) s'est engagée à fournir la famille de la petite Malha une aide d'urgence en denrées alimentaires et articles de literie.
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Posté Le : 28/12/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B B
Source : www.letempsdz.com