Algérie

Sa famille est menacée de représailles par un repris de justice Zéralda : un citoyen interpelle le ministre de l'Intérieur



Sa famille est menacée de représailles par un repris de justice                                    Zéralda : un citoyen interpelle le ministre de l'Intérieur
C'est un homme désespéré qui, il y a quelques jours, est venu se confier à la rédaction de Liberté. Habitant à Zéralda (Alger) et père de famille dont le fils, un jeune étudiant, a été agressé au couteau à deux reprises, B. A. craint que l'agresseur, qui purge actuellement une peine de prison et dont la libération est prévue pour février, ne revienne encore à la charge. Sa crainte est d'autant plus justifiée, dit-il, que 'l'individu est un récidiviste connu' et qui, pis encore, 'ne manque aucune occasion pour renouveler ses menaces, y compris depuis sa prison, par l'intermédiaire de ses proches'. Ne sachant à quel saint se vouer, B. A. en appelle au ministre de l'Intérieur, en charge de la sécurité publique, lui demandant d'instruire ses services pour diligenter une enquête sur ce qui s'est passé à Zéralda le 16 août 2011 à 22 heures et deux an auparavant, soit le 15 novembre 2009. À cette dernière date, raconte-t-il, son fils Salah Eddine a été blessé. Sa version des faits est en tout cas sans équivoque : la seconde agression, celle de 2011, a été commise 'par vengeance' suite à l'emprisonnement du malfrat coupable de l'attaque de 2009. 'Je ne parle pas d'agressions banales, mais de tentatives d'assassinat', avertit le père, qui souligne que l'agresseur de son fils a utilisé 'un couteau de boucher long de 60 centimètres' et que son fils a frôlé la mort à deux reprises. 'Si je pouvais déménager, je l'aurais fait pour au moins permettre à mon fils de terminer ses études dans la tranquillité', dit le père qui, visiblement, ne cherche qu'à éviter de nouveaux démêlés. La balle est dans le camp des autorités en charge de la sécurité publique.
R. N.


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