Sa 4 ème édition se tiendra à Biskra: Le Salon international de la datte ne sera pas délocalisé

Mauvaise nouvelle pour les partisans de la délocalisation du salon international de la datte de Tolga vers Alger. En effet, la semaine dernière, 5 commissions de préparation et d’organisation de cette manifestation se tenant annuellement à Tolga ont été installées à l’issue d’une réunion de travail dirigée par Mohamed Bouam, SG de la wilaya de Biskra, a-t-on appris de la cellule de communication de cette instance.

A fin de couronner cette manifestation de succès, tout est mis en œuvre par les autorités locales et l’ensemble des participants pour que rien ne soit laissé au hasard, est-il indiqué.

Pour sa quatrième édition, les organisateurs de cette fête internationale de la datte, fruit mythique des oasis sans lequel ni Biskra, ni les Ziban n’existeraient, affichent l’ambition de frapper un grand coup en lui conférant une stature internationale avec l’invitation de personnalités de marques des sphères politiques, culturelles, économiques et scientifiques du monde entier.

Ce Salon vise, selon ses initiateurs à promouvoir l’excellence du travail des phoeniciculteurs locaux, de permettre aux artisans et industriels activant dans les dérivés des dattes de présenter leurs productions et aux opérateurs économiques et commerçants de se rencontrer et de parapher des contrats.

Outre cela, ce salon est aussi l’occasion de mettre sous la lumière la région, seule au monde à produire la fameuse deglet nour, note-t-on.

Il verra la participation des agriculteurs de Biskra devenus au fil des ans un pôle agricole d’importance nationale, de nombreuses formations équestres, de troupes folkloriques et de fantasia.

Il est aussi une opportunité de faire visiter les sites et paysages féeriques des Ziban aux dizaines de visiteurs nationaux et étrangers attendus pour la circonstance et de permettre aux instituts de recherches en agronomie et développement des zones steppiques et sahariennes de présenter les résultats de leurs analyses et travaux.

Pourtant, les détracteurs de ce salon n’y voient qu’une foire commerciale d’envergure moyenne qui gagnerait en ampleur à être organisée à Alger.

Ils soutiennent mordicus que la capitale est la vitrine adéquate pour ce genre de produit du terroir en raison de la présence, in situ, des ambassades et représentations diplomatiques du monde entier.

Et selon eux, la logique commerciale incite à aller vers les consommateurs potentiels et pas l’inverse.

H. Moussaoui