Algérie

« s'opposer à la candidature de Bouteflika c'est s'opposer aux principes de la démocratie » Benyounès, MPA



Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounès, a réaffirmé son engagement à soutenir le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour un quatrième mandat. « Nous faisons confiance au président de la République. Le débat sur le quatrième mandat n'a aucun sens, ceux qui ont constitué un front et s'opposent à la candidature d'Abdelaziz Bouteflika s'opposent aussi aux principes de la démocratie. C'est une décision qui revient au Président et au peuple algérien. L'élection présidentielle de 2014 sera déterminante pour le pays sur tous les plans, et c'est pourquoi nous soutiendrons Bouteflika s'il se présente, car c'est l'homme de la situation et le seul à pouvoir garantir la stabilité du pays », a affirmé, hier, M.Benyounès lors d'une rencontre avec les cadres et les élus de son parti à Constantine. Pour autant, le MPA défendra le projet de révision de la Constitution avec comme points essentiels, « la garantie de préservation du cadre démocratique et républicain de l'Etat, un système semi-présidentiel et la préservation du Conseil de la nation et son tiers présidentiel et enfin, la concrétisation des libertés individuelles et collectives ». Abordant la corruption, M. Benyounès avertit : « Certes, la corruption menace la stabilité du pays, mais ce qui est encore plus dangereux c'est que la presse et certains hommes politiques attaquent systématiquement des cadres du gouvernement en les jugeant coupables. Seule la justice est habilitée à se prononcer sur ce dossier, et il faut qu'elle fasse son travail. Le président de la République a donné des garanties sur ce sujet ». A propos des marches et du mécontentement des jeunes du sud du pays, Amara Benyounès juge que si les revendications des chômeurs « qu'ils soient du sud ou du nord » du pays sont légitimes, mais l'instrumentalisation d'un tel sujet à des fins politiques est préjudiciable pour le pays. « Je ne tolère pas le fait que des responsables politiques s'impliquent à vouloir déstabiliser le pays. Après avoir échoué en 2011 avec le printemps arabe, et cette année encore avec la prise d'otages de Tiguentourine, ils ont trouvé un autre prétexte pour déstabiliser l'Algérie », a-t-il martelé tout en rappelant que tous les pays touchés par le printemps arabe sont en guerre ou dans une impasse politique.


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