S.O.S. pour la famille Habchi

  Ils sont parents de quatre enfants, dont des triplés -un garçon et deux filles- Mohamed, Djawed et Rahil, nés il y a deux mois. Le jeune père est chômeur depuis longtemps. Il subsiste grâce à des petits boulots de maçonnerie et autre bricolage. En plus d’habiter dans un taudis, dans un extrême dénuement, il doit également faire face aux nouvelles dépenses que requièrent les nouveaux-nés. Il n’y a ni eau potable, ni gaz. Pour préserver un tant soit peu la santé des enfants et atténuer de la rigueur de cet hiver particulièrement froid, ils doivent chauffer leur misérable intérieur au moyen de gaz butane. Il faut savoir que la bonbonne coûte 250 DA, et plus au marché noir. Le lait pour nourrisson vaut 350 DA la boîte, et pour nourrir trois bébés, il en faut une par jour. Toute la petite communauté de ce misérable baraquement est inquiète pour le devenir de ces petits êtres fragiles qui n’ont rien demandé à la vie. Il faut relever que la mère devait mettre au monde des quadruplés, mais un d’entre eux est mort à cause de l’état de grande fatigue dans lequel elle était, «à force de soulever des jerricans d’eau», pour les besoins du ménage, dit sa voisine. La direction de l’action sociale (DAS) devrait se pencher sur ce genre de cas.