Après avoir saisi officiellement les responsables hiérarchiques et l'autorité de santé, à savoir le ministère de la Santé, les soignants tirent la sonnette d'alarme et lancent un véritable appel de détresse, en ce jour qui coïncide avec la Journée internationale du cancer de l'enfant, célébrée le 15 février de chaque année, qui vise à promouvoir les soins.Après avoir saisi officiellement les responsables hiérarchiques et l'autorité de santé, à savoir le ministère de la Santé, les soignants tirent la sonnette d'alarme et lancent un véritable appel de détresse, en ce jour qui coïncide avec la Journée internationale du cancer de l'enfant, célébrée le 15 février de chaque année, qui vise à promouvoir les soins.
Ils révèlent que des dizaines, voire des centaines d'enfants atteints de cancer, sont en danger de mort suite aux ruptures cycliques des médicaments, notamment le Méthotrexate haute dose, l'Aracytine, et on annonce prochainement l'Asparaginase, des produits indiqués dans le traitement des leucémies, tumeurs du cerveau, cancer des os et les lymphomes chez les enfants. Ils témoignent et expriment leur profonde angoisse, car le besoin immédiat de ces produits vitaux fait défaut. Cette situation a déclenché une panique générale dans les services d'oncologie pédiatrique à travers le territoire national. "La situation est intenable. Nous ne pouvons pas continuer à soigner dans de telles conditions. Nous avons vécu le même problème le mois de septembre 2020 et voilà trois mois après, nous faisons face à une situation similaire.
Nos malades sont en danger de mort. Le pronostic vital de ces enfants cancéreux est engagé. Nous ne pouvons pas nous taire devant une telle situation dont la détresse des parents est incommensurable Nous n'avons jamais eu autant de cas de récidive de maladie". Tel est l'appel de détresse du Pr Houda Boudiaf, chef de service d'oncologie pédiatrique au Chu Mustapha Bacha, dans une communication téléphonique avec un confrère. Ellerévèle que toutes les commandes faites par la pharmacie de l'hôpital auprès de la PCH, reviennent avec zéro boîte. "Un drame pour tous ces enfants dont l'espérance de vie risque d'être écourtée", s'alarme-t-elle. "Qu'on ne vienne surtout pas, à l'occasion de la Journée mondiale du cancer de l'enfant, pour prendre des photos avec nos malades. Nous demandons des médicaments pour soigner nos patients, ni plus ni moins. Nous comprenons que la pandémie a effectivement bloqué les importations, mais on ne peut pas compromettre le pronostic de nos patients. On a bien pu importer des masques, des blouses et des vaccins, pourquoi pas le Méthotrexate qui est un produit vital et autres médicaments", s'est-elle offusquée.
Ils révèlent que des dizaines, voire des centaines d'enfants atteints de cancer, sont en danger de mort suite aux ruptures cycliques des médicaments, notamment le Méthotrexate haute dose, l'Aracytine, et on annonce prochainement l'Asparaginase, des produits indiqués dans le traitement des leucémies, tumeurs du cerveau, cancer des os et les lymphomes chez les enfants. Ils témoignent et expriment leur profonde angoisse, car le besoin immédiat de ces produits vitaux fait défaut. Cette situation a déclenché une panique générale dans les services d'oncologie pédiatrique à travers le territoire national. "La situation est intenable. Nous ne pouvons pas continuer à soigner dans de telles conditions. Nous avons vécu le même problème le mois de septembre 2020 et voilà trois mois après, nous faisons face à une situation similaire.
Nos malades sont en danger de mort. Le pronostic vital de ces enfants cancéreux est engagé. Nous ne pouvons pas nous taire devant une telle situation dont la détresse des parents est incommensurable Nous n'avons jamais eu autant de cas de récidive de maladie". Tel est l'appel de détresse du Pr Houda Boudiaf, chef de service d'oncologie pédiatrique au Chu Mustapha Bacha, dans une communication téléphonique avec un confrère. Ellerévèle que toutes les commandes faites par la pharmacie de l'hôpital auprès de la PCH, reviennent avec zéro boîte. "Un drame pour tous ces enfants dont l'espérance de vie risque d'être écourtée", s'alarme-t-elle. "Qu'on ne vienne surtout pas, à l'occasion de la Journée mondiale du cancer de l'enfant, pour prendre des photos avec nos malades. Nous demandons des médicaments pour soigner nos patients, ni plus ni moins. Nous comprenons que la pandémie a effectivement bloqué les importations, mais on ne peut pas compromettre le pronostic de nos patients. On a bien pu importer des masques, des blouses et des vaccins, pourquoi pas le Méthotrexate qui est un produit vital et autres médicaments", s'est-elle offusquée.
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Posté Le : 17/02/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com