Abdelmalek Boudiaf, en visite d’inspection à sidi el houari, n’a été ni convaincu, ni satisfait des projets visant à redonner à ce faubourg qui fit, jadis, la fierté de la capitale de l’ouest et dont les demeures, dont la plupart son en ruine, ont subi aussi bien les aléas du temps que l’indifférence des responsables en poste depuis des lustres.
Aprés les tournées marathoniennes effectuées par Abdelmalek Boudiaf à travers les neuf daïras que compte la wilaya d'Oran, c'est désormais, le tour des douze secteurs urbains de faire l'objet d'un diagnostic, d'autant plus que la modernisation de la partie Ouest d'Oran, lui tient à cœur.
Aussi, le wali a-t-il tenu à entamer son inspection par te Vieil Oran en l'occurrence, le quartier de Sidi El Houari et les incontournables sites de la Calère et de la pêcherie. De prime à bord, l'étude de la réhabilitation de la marine, présentée au premier responsable de l'Exécutif, ne l'a, semble-t-il, pas convaincu ou satisfait, il estimera, à juste titre, qu'elle a été faite à la hâte sans prendre en compte certains paramètres incluant entre autres l'aspect environnemental de la façade maritime et la pêcherie. Sur ce dernier point, il exigera une étude sérieuse quitte à la délocaliser. La question du "vieux bâti" et des éternelles réoccupations d'immeubles en ruine par des intrus (arrivistes), a été cet autre "point noir" soulevé par le wali d'Oran et, pour lesquels il demandera un état des lieux précis et complet afin de procéder, a-t-il souligné, soit à une réhabilitation soit à la démolition et la récupération des assiettes de terrains pour recevoir des projets d'utilité publics. Pour ce qui de la question des indus-occupants, Abdelmalek Boudiaf n'hésitera pas à les menacer de recourir à la justice et à la force de la loi si ces derniers tentent de marchander en occupant la rue, en signe de représailles, à rencontre de l'administration.
Le projet de la réhabilitation de la piscine municipale, pour laquelle une enveloppe de quatre milliards de centimes a été dégagée et qui reste tributaire du choix d'un bureau d'études, a fait dire au responsable de la wilaya qu'il était impératif d'accélérer la cadence sinon rebâtir une nouvelle structure qui serait à la hauteur des espérances des natifs du quartier, idem pour le projet de l'ascenseur reliant le port au Front de mer, actuellement en phase d'étude et pour lequel 200 millions de Da-ont été alloués. Il insistera sur la prise en compte de l’aspect parasismique qu'il ne faut pas commettre.
Pour la Promenade de L’étang (ibn Badis), il demandera sa rénovation et son équipement pour lui redonner son lustre d'antan. En inspectant les travaux de rénovation que subit la mosquée de l'imam Sidi El Houari. Il insistera pour que les travaux soient achevés dans un délai ne dépassant pas les 10 mois. Côté Boulevard Stalingrad, rue des jardins, place des Quinconces et le quartier "Derb", le wali s'insurgera quant aux prétextes et autres excuses avancées par les experts sur la nature difficile des sols et le phénomène des glissements de terrain. Pour le responsable, le problème demeure au niveau des réseaux AEP et d'assainissement qui ne répondent plus aux normes actuelles et qui nécessitent une rénovation. Au terme de cette première visite, le wali d'Oran insistera sur la prise en charge effective des préoccupations des citoyens par les élus.
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Posté Le : 02/12/2010
Posté par : infoalgerie
Ecrit par : R. Mahi