Algérie

Ryad et Moscou affichent leur unité avant le sommet de l'OPEP+


Les ministres saoudien et russe de l'Energie ont affiché leur unité, samedi, lors d'une réunion bipartite avant le sommet en janvier de l'Opep+ et après une année marquéepar des divergences sur lescoupes de production de pétrole face à la chute des prix.Les ministres saoudien et russe de l'Energie ont affiché leur unité, samedi, lors d'une réunion bipartite avant le sommet en janvier de l'Opep+ et après une année marquéepar des divergences sur lescoupes de production de pétrole face à la chute des prix.
Au début du mois, les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires, dont la Russie, ont décidé à l'issue d'âpres négociations de limiterà500.000 barils par jour l'augmentation de leur production en janvier, contre près de 2 millions initialement "La charte de coopération de l'OPEP+ nous a rassemblés et a apporté de bons résultats (...)
C'est pour cette raison qu'elle doit continuer", a déclaré le ministre de l'Energie saoudien Abdelaziz ben Salmane, lors d'une conférence de presse diffusée par la chaîne d'Etat Al-Ekhbariya. "Nous avons confirmé une nouvelle fois notre loyauté envers les accords en vigueur aujourd'hui", a dit le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak, chargé du secteur énergétique. "Nous envisageons de travailler ensemble afin d'aboutir à un équilibre de la situation sur le marché". EP+ tiendra virtuellement sa 13e conférence ministérielle le 4 janvier, tandis que Ryad et Moscou se réuniront autour d'un Comité de coopérationbilatérale en mars. Le ministre saoudien de l'Energie a dit espérer que cette réunion se tiendrait "en personne", alors que son pays vient de lancer une vaste campagne de vaccination contre le Covid-19.
Les membres de l'OPEP+ se sont mis d'accord le 3 décembre pour remettre "progressivement" sur le marché, quelque 2 millions de barils par jour en début d'année prochaine, en commençant par 500.000 barils en janvier. En début d'année, une véritable guerre des prix avait opposé l'Arabie saoudite à la Russie, respectivement troisième et deuxième producteurs de pétrole, dans un marché miné par la pandémie. Face au refus de Moscou de réduire davantage la production mondiale dans la lignée des coupes consenties par le cartel et ses partenaires depuis 2018, Ryad avait brutalementaugmenté la sienne, faisant dégringoler les prix pour atteindre un plus bas en près de deux décennies. Un accord avait finalement été trouvé au sein de l'OPEP+.
La production de l'Algérie en baisse de 8% en 2020
Le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, a communiqué, ce samedi 19 décembre 2020, de nouveaux chiffres sur la situation de la production et les exportations des hydrocarbures de l'Algérie cette année. S'exprimant devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), AbdelmadjidAttar a, d'abord, rappelé les conséquences de la pandémie du coronavirus (Covid-19) sur la demande mondiale et les prix d'hydrocarbures. Cette situation a fortementimpacté la production et les exportations algériennes. Actuellement, les prix dupétrole tournent autour des 50 dollars le baril. Selon un communiqué de l'APN,
Abdelmadjid Attar a indiqué que la production d'hydrocarbures en Algérie a reculé cette année de 8% à 143 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP).Le ministre de l'Energie a fait état d'une forte baisse des exportations des hydrocarbures. Il a fait savoir que les recettes de ces exportations vont se stabiliser cette année à 22 milliards de dollars, mais en baisse de 33% par rapport à l'année 2019. Il a précisé que le volume des exportations s'établira à la fin de l'année à 82 millions TEP. Concernant la fiscalité pétrolière, selon le ministre, elle devrait atteindre 1.850 milliards de dinars, alors que la consommation interne d'énergie avoisinerait les 60 millions TEP cette année.
Au début du mois, les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires, dont la Russie, ont décidé à l'issue d'âpres négociations de limiterà500.000 barils par jour l'augmentation de leur production en janvier, contre près de 2 millions initialement "La charte de coopération de l'OPEP+ nous a rassemblés et a apporté de bons résultats (...)
C'est pour cette raison qu'elle doit continuer", a déclaré le ministre de l'Energie saoudien Abdelaziz ben Salmane, lors d'une conférence de presse diffusée par la chaîne d'Etat Al-Ekhbariya. "Nous avons confirmé une nouvelle fois notre loyauté envers les accords en vigueur aujourd'hui", a dit le vice-Premier ministre russe Alexandre Novak, chargé du secteur énergétique. "Nous envisageons de travailler ensemble afin d'aboutir à un équilibre de la situation sur le marché". EP+ tiendra virtuellement sa 13e conférence ministérielle le 4 janvier, tandis que Ryad et Moscou se réuniront autour d'un Comité de coopérationbilatérale en mars. Le ministre saoudien de l'Energie a dit espérer que cette réunion se tiendrait "en personne", alors que son pays vient de lancer une vaste campagne de vaccination contre le Covid-19.
Les membres de l'OPEP+ se sont mis d'accord le 3 décembre pour remettre "progressivement" sur le marché, quelque 2 millions de barils par jour en début d'année prochaine, en commençant par 500.000 barils en janvier. En début d'année, une véritable guerre des prix avait opposé l'Arabie saoudite à la Russie, respectivement troisième et deuxième producteurs de pétrole, dans un marché miné par la pandémie. Face au refus de Moscou de réduire davantage la production mondiale dans la lignée des coupes consenties par le cartel et ses partenaires depuis 2018, Ryad avait brutalementaugmenté la sienne, faisant dégringoler les prix pour atteindre un plus bas en près de deux décennies. Un accord avait finalement été trouvé au sein de l'OPEP+.
La production de l'Algérie en baisse de 8% en 2020
Le ministre de l'Energie, Abdelmadjid Attar, a communiqué, ce samedi 19 décembre 2020, de nouveaux chiffres sur la situation de la production et les exportations des hydrocarbures de l'Algérie cette année. S'exprimant devant la commission des finances et du budget de l'Assemblée populaire nationale (APN), AbdelmadjidAttar a, d'abord, rappelé les conséquences de la pandémie du coronavirus (Covid-19) sur la demande mondiale et les prix d'hydrocarbures. Cette situation a fortementimpacté la production et les exportations algériennes. Actuellement, les prix dupétrole tournent autour des 50 dollars le baril. Selon un communiqué de l'APN,
Abdelmadjid Attar a indiqué que la production d'hydrocarbures en Algérie a reculé cette année de 8% à 143 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP).Le ministre de l'Energie a fait état d'une forte baisse des exportations des hydrocarbures. Il a fait savoir que les recettes de ces exportations vont se stabiliser cette année à 22 milliards de dollars, mais en baisse de 33% par rapport à l'année 2019. Il a précisé que le volume des exportations s'établira à la fin de l'année à 82 millions TEP. Concernant la fiscalité pétrolière, selon le ministre, elle devrait atteindre 1.850 milliards de dinars, alors que la consommation interne d'énergie avoisinerait les 60 millions TEP cette année.
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