La police rwandaise est sous le feu des critiques après que des agents ont abattu un avocat à un barrage routier dans la capitale, fin décembre. Cet incident a suscité l'indignation dans le pays, d'autant que ce n'est pas la première fois que les forces de l'ordre sont accusées d'usage excessif de la force. Ce week-end, le journal régional le East African a consacré son éditorial à cette affaire.Cet incident a " généré un débat et la peur ", estime le East African, qui appelle la police à faire toute la lumière sur la mort le 30 décembre de Toy Nzamwita, avocat rwandais bien connu et respecté.Selon la police rwandaise ce jour-là, à 3h du matin, non loin du centre de conférence de la capitale, Toy Nzamwita au volant de son véhicule a forcé un barrage de police et manqué de renverser un agent. La police a alors tiré, dit-elle, pour stopper le véhicule et tué son occupant par accident.Ce n'est pas la première fois que des suspects sont tués sans bénéficier de l'application régulière de la loi, note le East African dans son éditorial. " De tels incidents, poursuit le journal, nuisent à la relation liant le public à ses protecteurs."En 2015, l'ancien médecin personnel du président Kagame avait été abattu par la police alors qu'il était en détention. L'année dernière, des présumés recruteurs jihadistes avaient été tués alors qu'ils n'étaient pas armés.Au lendemain de la mort de Toy Nzamwita, l'Ordre des avocats du Rwanda avait appelé à une enquête rapide et approfondie, afin que les officiers impliqués soient présentés à la justice.
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Posté Le : 10/01/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Maghreb
Source : www.lemaghrebdz.com