Algérie


Russie
Une nounou qui se promenait près d'une station de métro en brandissant la tête coupée d'un enfant et se disant «terroriste» a été arrêtée hier, lundi, dans le nord-ouest de Moscou.Toute vêtue de noir, cette femme extrêmement agitée «a sorti la tête de l'enfant d'un paquet et a marché un moment dans la rue en criant», a raconté un témoin. ?«Je déteste la démocratie. Je suis terroriste. Je veux votre mort», a lancé cette femme. «Regardez-moi, je suis une kamikaze. Je vais mourir. Dans une seconde ce sera la fin du monde», a-t-elle crié, en brandissant la tête d'un enfant. «J'ai vu que c'était vraiment une tête» que la femme tenait par les cheveux, a raconté un témoin de la scène. «Elle faisait des allers-retours en criant», dit un autre témoin, en ajoutant que l'arrivée de la police et des ambulances sur les lieux avait provoqué un mouvement de panique, plusieurs passants ayant cru à l'imminence d'un attentat. Aucune trace d'explosifs n'a toutefois été trouvée sur cette femme. Goultchekhra Bobokoulova gardait la petite Nastia, âgée de quatre ans, depuis un an et n'avait pas eu de problèmes avec les parents. Elle a coupé la tête de la fillette après avoir appris que son mari la trompait. «Le corps d'un enfant âgé de 3-4 ans, portant des traces de mort violente», a été découvert hier, lundi, dans un appartement du nord-ouest de Moscou, a indiqué la police. «La nounou, originaire d'un pays d'Asie centrale, née en 1977, a tué l'enfant avant d'incendier l'appartement et de s'enfuir», précise la police. Tunisie : quatre extrémistes abattusl Quatre extrémistes ont été tués lors d'une opération menée par les forces de sécurité, qui se poursuivait ce mardi dans le centre de la Tunisie, a indiqué le ministère de l'Intérieur. Trois autres djihadistes présumés ont été abattus début février lors d'une opération antiterroriste dans la zone montagneuse de Tounine, près de la ville de Gabès (sud). Depuis 2011, la Tunisie fait face à un essor de la mouvance djihadiste, dont les attaques ont coûté la vie à des dizaines de policiers, de militaires et de touristes.Google : une de ses voitures autonome responsable d'un accident de la route 'Une voiture autonome de Google a une part de responsabilité dans un récent accrochage sur une route de Californie, a reconnu hier, lundi, le géant d'internet. La Lexus, convertie en véhicule sans conducteur, est entrée en collision à petite vitesse avec un autocar le 14 février dernier. C'est la première fois que Google admet une part de responsabilité du cerveau informatique automobile dans un accident. «C'est un exemple classique d'arbitrage qui fait partie intégrante de la conduite : nous essayons tous d'anticiper les mouvements des uns et des autres», a expliqué Google. «Dans ce cas-là, nous avons clairement une responsabilité, parce que si notre voiture n'avait pas bougé, il n'y aurait pas eu de collision», a précisé le groupe. Un compte-rendu du service automobile détaille l'incident : la Lexus circulait près de Mountain View, où se trouvent le siège de Google, avec un conducteur de secours prêt à prendre le contrôle si nécessaire. La voiture, qui souhaitait tourner à droite, s'est arrêtée après avoir détecté des sacs de sable sur son chemin. Elle a attendu que la circulation lui permette de faire un écart pour contourner l'obstacle. Après avoir laissé passer plusieurs véhicules, la Google Car s'est glissée dans la voie centrale, pensant qu'un autocar qui s'approchait allait s'arrêter, a indiqué le groupe. Sauf qu'il ne s'est pas arrêté...Le groupe a précisé que le logiciel avait été modifié pour «mieux comprendre» que les autocars et les autres gros véhicules sont moins susceptibles de laisser passer les voitures autonomes. New York/Guerre du sel : sursis pour les restaurateurs !l Les restaurateurs new-yorkais ont obtenu hier, lundi, un sursis judiciaire face à la mairie qui veut, pour des raisons de santé, les obliger à signaler les aliments très salés sur leur menu, une première aux Etats-Unis. Un juge d'appel de Manhattan a accepté une demande de l'Association nationale des restaurants pour ce sursis : sans cette décision de dernière minute, les chaînes de restauration ne signalant pas sur leur menu les aliments très salés par le dessin d'une salière risquaient une amende de 200 dollars à partir d'aujourd'hui, mardi. L'association, qui conteste en justice cette nouvelle réglementation, s'est réjouie de ce sursis face à une réglementation qu'elle juge «illégale et sans précédent». La mesure concerne uniquement les chaînes comptant au moins 15 établissements aux Etats-Unis. La mairie veut qu'ils signalent, par une salière blanche dans un triangle noir apposée sur leur menu, les plats dépassant 2,3 grammes de sodium, soit plus que l'apport maximum quotidien recommandé. La mesure d'hier, lundi, n'est cependant qu'un sursis pour les restaurateurs, pas une décision sur le fond, et la mairie s'est dite «confiante» qu'au final, les tribunaux lui donneront raison.Inde : des candidats à l'armée en slip pour éviter toute tricheriel L'armée indienne a ordonné aux candidats à un recrutement dans l'Etat du Bihar à l'est du pays de se mettre en sous-vêtements pour un test écrit afin d'empêcher toute tricherie, a rapporté un quotidien indien ce mardi matin. The Indian Express publie la photo de dizaines d'hommes portant uniquement un slip et assis en tailleur sur un terrain, nombre d'entre eux ayant leur copie posée sur leurs cuisses devant un surveillant en uniforme. Selon une source de l'armée citée par le journal, cette décision radicale a été prise pour «gagner du temps dans la fouille de tant de gens», plus de 1 000 candidats s'étant présentés au concours. «Nous n'avons eu d'autre choix que de nous plier aux instructions même si cela semblait bizarre», a dit l'un d'eux au quotidien. Il y a un an, une tricherie géante d'aspirants policiers dans ce même Etat de l'Inde avait abouti à l'arrestation d'environ 1 000 personnes. La triche aux concours est fréquente en Inde, particulièrement pour l'obtention de bonnes notes aux examens finaux ou pour décrocher un emploi public, très recherché. L'Etat du Bihar, l'un des plus pauvres et les plus peuplés de l'Inde, est particulièrement touché par ce phénomène. La photo de la facade d'un centre d'examen dans le Bihar, auxquels s'étaient agrippés des proches de candidats pour leur souffler les réponses dans leur salle avait eu l'an dernier un grand retentissement en Inde.USA : le juge de la Cour suprême rompt 10 ans de silencel Miracle, il parle ! Pour la première fois en une décennie le juge Clarence Thomas, l'un des piliers de la Cour suprême des Etats-Unis, a rompu son silence légendaire lors d'une audience consacrée hier lundi aux armes individuelles. «Pouvez-vous me citer un domaine où une infraction mineure suspend un droit constitutionnel '», a subitement demandé Thomas à l'avocat du gouvernement fédéral qui défendait une restriction d'accès aux armes pour certains condamnés pour violences domestiques. Les têtes de l'assemblée se sont alors penchées, incrédules, tant le juge Thomas, très conservateur est connu pour être le seul des magistrats de la haute cour à ne jamais ouvrir la bouche lors des débats. Clarence Thomas a ensuite posé plusieurs autres questions, comme s'il avait subitement retrouvé sa langue. La dernière fois qu'il avait ainsi posé une question remontait au 22 février 2006. Clarence Thomas, seul Noir de la Cour suprême, est également réputé pour ses positions très conservatrices. Il est partisan de l'école de jurisprudence américaine originaliste, qui soutient que la Constitution doit être interprétée conformément à son sens originel. Thomas est également un grand défenseur du deuxième amendement de la Constitution américaine, selon lequel les Américains ont le droit de détenir et porter une arme. Istanbul : Cure de jouvence pour le Grand bazar l Le Grand bazar d'Istanbul s'affaisse et glisse dangereusement. A plus de 550 ans, le marché couvert le plus visité au monde va subir une très longue cure de jouvence, qui inquiète ses fidèles les plus nostalgiques. Consécration planétaire, ses 40.000 mètres de carrés de toits ont servi en 2011 de terrain de jeux à James Bond, le temps d'une série de cascades à moto du célébrissime agent secret britannique pour le film "Skyfall". Mais le héros est fatigué. Construit en 1450 sous le règne du sultan Mehmet II, le marché stambouliote fait aujourd'hui son âge. Ses pavés se déchaussent, ses voûtes penchent et ses toits fuient... Alors la municipalité d'Istanbul a pris le taureau par les cornes et décidé de lui offrir un lifting sans précédent. "C'est un très long projet, qui va durer dix ans", a indiqué le maire du district de Fatih, Mustafa Demir . La priorité absolue est de rendre au bâtiment sa stabilité. "Le Grand bazar est bâti sur une colline dont le sol est imbibé d'eau", explique le responsable technique des travaux. "Le sol ne peut plus soutenir le bâtiment, qui s'enfonce et glisse dans la pente vers la Corne d'or". Une à une, les rues du marché vont être percées de tranchées. Au fond seront posés des tunnels de béton où doivent passer l'eau, les égouts, la pluie et, accessoirement, les faisceaux de câbles électriques qui pendouillent aujourd'hui le long des murs.




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