Algérie

Rush sur les vêtements pour enfants et les ingrédients des gâteaux traditionnels El-Tarf, Aid El-Fitr



Comme chaque année à l'approche de l'Aïd, les citoyens d'El-Tarf investissent chaque soir les artères commerçantes de la ville à la recherche de vêtements pour enfants et d'ingrédients pour la préparation des gâteaux traditionnels.Comme chaque année à l'approche de l'Aïd, les citoyens d'El-Tarf investissent chaque soir les artères commerçantes de la ville à la recherche de vêtements pour enfants et d'ingrédients pour la préparation des gâteaux traditionnels.
Même s'ils affirment tous "sortir exsangues" d'un mois de Ramadhan particulièrement éprouvant pour le portefeuille, ils sont des milliers de pères de famille, avec femme et enfants, à prendre d'assaut les magasins, souhaitant ' sans trop y croire ' quelque "solde" ou quelque petite ristourne sur les produits qui leur plaisent, ou plaisent plutôt à leur progéniture.
Au milieu des tracas des parents qui, parfois, sont amenés à emprunter un peu d'argent auprès de leur employeur ou de leurs amis plus nantis pour ne pas décevoir leurs petits, et de l'impatience des chérubins trépignant devant les vitrines éclairées à giorno, les rues fleurissent d'une multitude de marchandises d'importation ou de marques locales, transformant la ville qui vit depuis le début de ce mois d'abstinence au rythme de l'animation nocturne, en un véritable "bazar" à ciel ouvert.
Si les familles optent généralement pour l'après-f'tour pour acheter des vêtements, il reste que de nombreux citoyens d'El-Tarf font le tour des magasins durant la journée, dans une tentative de "localisation" ou "d'identification" de l'objet rare à prix raisonnable.
Khadidja, une maman de trois enfants, exprime son "exaspération" devant la flambée des prix de tous les produits demandés à l'occasion de cette fête religieuse. "Un simple costume en toile pour un enfant de moins de dix ans ne coûte pas moins de 7.000 dinars", déplore cette dame non sans afficher une certaine fierté d'avoir pu contenter son petit après avoir flairé la bonne affaire chez un bonnetier d'El-Kala. "J'ai pu avoir le même costume à 5.500 dinars, ce qui reste un sacrifice par les temps qui courent", mais, avoue-elle, "c'est largement compensé par les yeux pétillants de mon rejeton de neuf ans lorsqu'il ouvrit son paquet".
Pour sa part, Zahra, une jeune enseignante d'une trentaine d'années, soutient que la valse des prix est "habituelle" en pareilles circonstances mais, selon elle, "tout un chacun arrive, tant bien que mal, à contenter les siens. Quitte à emprunter un peu d'argent". Pour elle, "seul le bonheur de pouvoir revenir à la maison chargée de beaux vêtements compte, finalement".
Et puis, ajoute Zahra, "les vêtements neufs ne seront portés que le jour de l'Aïd avant d'être remisés en prévision de la rentrée scolaire qui approche aussi à grands pas". L'autre dépense incontournable, nous fait remarquer Zahra, est celle de l'achat d'ingrédients entrant dans la composition des gâteaux traditionnels de l'Aïd. Elle confiera préférer, depuis quelques années, s'orienter vers des "spécialistes", de véritables cordons bleus qui réussissent tout ce qui est fait maison et qui livrent le produit emballé, prêt à être consommé.
Les ingrédients en question étant "très chers", l'achat de gâteaux préparés est une tendance qui se généralise, même si de nombreuses ménagères supportent mal le fait de ne pas mettre la main à la pâte. Les pères de famille qui détiennent généralement les cordons de la bourse, auront beau râler, ces inconditionnelles de la farine, du sucre et du beurre ont déjà sorti leurs ustensiles et préparé la table de travail.
Même s'ils affirment tous "sortir exsangues" d'un mois de Ramadhan particulièrement éprouvant pour le portefeuille, ils sont des milliers de pères de famille, avec femme et enfants, à prendre d'assaut les magasins, souhaitant ' sans trop y croire ' quelque "solde" ou quelque petite ristourne sur les produits qui leur plaisent, ou plaisent plutôt à leur progéniture.
Au milieu des tracas des parents qui, parfois, sont amenés à emprunter un peu d'argent auprès de leur employeur ou de leurs amis plus nantis pour ne pas décevoir leurs petits, et de l'impatience des chérubins trépignant devant les vitrines éclairées à giorno, les rues fleurissent d'une multitude de marchandises d'importation ou de marques locales, transformant la ville qui vit depuis le début de ce mois d'abstinence au rythme de l'animation nocturne, en un véritable "bazar" à ciel ouvert.
Si les familles optent généralement pour l'après-f'tour pour acheter des vêtements, il reste que de nombreux citoyens d'El-Tarf font le tour des magasins durant la journée, dans une tentative de "localisation" ou "d'identification" de l'objet rare à prix raisonnable.
Khadidja, une maman de trois enfants, exprime son "exaspération" devant la flambée des prix de tous les produits demandés à l'occasion de cette fête religieuse. "Un simple costume en toile pour un enfant de moins de dix ans ne coûte pas moins de 7.000 dinars", déplore cette dame non sans afficher une certaine fierté d'avoir pu contenter son petit après avoir flairé la bonne affaire chez un bonnetier d'El-Kala. "J'ai pu avoir le même costume à 5.500 dinars, ce qui reste un sacrifice par les temps qui courent", mais, avoue-elle, "c'est largement compensé par les yeux pétillants de mon rejeton de neuf ans lorsqu'il ouvrit son paquet".
Pour sa part, Zahra, une jeune enseignante d'une trentaine d'années, soutient que la valse des prix est "habituelle" en pareilles circonstances mais, selon elle, "tout un chacun arrive, tant bien que mal, à contenter les siens. Quitte à emprunter un peu d'argent". Pour elle, "seul le bonheur de pouvoir revenir à la maison chargée de beaux vêtements compte, finalement".
Et puis, ajoute Zahra, "les vêtements neufs ne seront portés que le jour de l'Aïd avant d'être remisés en prévision de la rentrée scolaire qui approche aussi à grands pas". L'autre dépense incontournable, nous fait remarquer Zahra, est celle de l'achat d'ingrédients entrant dans la composition des gâteaux traditionnels de l'Aïd. Elle confiera préférer, depuis quelques années, s'orienter vers des "spécialistes", de véritables cordons bleus qui réussissent tout ce qui est fait maison et qui livrent le produit emballé, prêt à être consommé.
Les ingrédients en question étant "très chers", l'achat de gâteaux préparés est une tendance qui se généralise, même si de nombreuses ménagères supportent mal le fait de ne pas mettre la main à la pâte. Les pères de famille qui détiennent généralement les cordons de la bourse, auront beau râler, ces inconditionnelles de la farine, du sucre et du beurre ont déjà sorti leurs ustensiles et préparé la table de travail.


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