Algérie

Rush sur les magasins d'habillement


En effet, si pendant le mois de ramadhan, les boutiques et autres magasins d’effets vestimentaires sont pour la plupart, fermés, la nuit, par contre, ils ouvrent et… c’est le rush. À titre d’exemple, dans la grande artère Lalla Fatma N’soumer, qui mène au centre-ville en passant par le siège de la wilaya, c’est par dizaines de parents que les magasins sont submergés. La plupart du temps, on y sort les mains vides à cause des onéreux prix exigés. «C’est cher!» s’exclame l’un d’eux à sa sortie d’un magasin. Exprimant sa stupéfaction, celui-ci dira encore : «Vous vous rendez compte ' Rien que pour un ensemble, un pull et un pantalon pour mon fils de 7 ans, j’ai déboursé 1500 DA.» Effectivement, dans quasiment tous les magasins que nous avons visités, les prix sont inabordables. Pas moins de 1000 DA pour la grande partie des articles exposés. Pour les commerçants, «les articles d’habillement sont de qualité, car ils sont importés de Turquie ou de Syrie». Idem pour la chaussure. Les prix oscillent entre 900 et 3000 DA. Au centre-ville, chez tous les magasins ouverts, l’affluence est importante, tandis que les prix sont nettement plus accessibles. La raison est toute simple. Il s’agit de la marchandise locale. Là, pour 3000 DA, on peut vêtir un enfant de la tête aux pieds. Mais, le hic est que dans ce cas, le produit est vite écoulé et bien des parents repartent chez eux bredouilles en espérant y trouver ce dont ils ont besoin aux jours suivants.   
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