La délivrance des différents documents administratifs est devenue un réel casse-tête pour les citoyens. Dans certaines structures communales d'état-civil, la délivrance du moindre document relève du parcours du combattant.La tendance s'est davantage généralisée ces dernières années. En effet, les guichets sont pris d'assaut par les bacheliers pour les besoins de leurs inscriptions à l'université. Ce qui donne lieu à une ruée indescriptible. Les préposés aux guichets, eux, ajoutent leur grain de sel, de par leur comportement, à l'anarchie qui s'est installée dans les bureaux d'état-civil. Si les guichets réservés aux documents usuels, à l'instar des certificats de résidence et de la légalisation de documents, sont comparativement «calmes», le bureau réservé à la délivrance des extraits de naissance (C12) est bondé de monde. En effet, ledit bureau était pris d'assaut, à telle enseigne qu'il était difficile d'y accéder. Exigu, suffocant, et avec un seul préposé au guichet, l'anarchie y règne en maître absolu. Aléatoirement agglutinés à l'intérieur du bureau, les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer. En l'absence d'une campagne d'information adéquate envers les usagers, l'octroi de ce fameux «sésame» pièce maîtresse dans les différents dossiers, est devenu un cauchemar pour l'ensemble des postulants. La tension est à son comble en ces journées caniculaires devant ce siège de mairie. Des citoyens, jeunes et moins jeunes, des parents accompagnés de leur progéniture, des vieux et des vieilles se pointent chaque jour que Dieu fait devant le bureau susindiqué pour se voir délivrer ledit document. Les agents de sécurité, censés orienter les citoyens, se contentent d'ouvrir et de fermer les portes et intervenir en cas d'affrontements entre les usagers et les préposés aux guichets, chose courante dans les services d'état- civil. Sinon, les citoyens sont livrés à eux-mêmes, en l'absence d'informations et de conseils pratiques. Certaines personnes, excédées par cette situation, où la longue attente s'ajoute à l'exiguïté des lieux, se mettent à vociférer traitant l'administration de tous les noms d'oiseaux. Ce qui n'est pas, bien entendu, pour dénouer la situation, puisque la chaîne humaine s'allonge davantage et les horaires de prestations s'amenuisent.
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Posté Le : 30/07/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N Malik
Source : www.lnr-dz.com