La Reine des Ziban s’est dotée de nouvelles infrastructures d’hébergement, réalisées par des investisseurs privés, mais qui restent insuffisantes pour répondre aux besoins.
Destination de plus en plus prisée par les vacanciers nationaux et les touristes étrangers, la ville de Biskra est assaillie ces jours-ci par des ribambelles de visiteurs venant profiter de son doux climat hivernal, de ses paysages et jardins publics, de sa gastronomie dont la réputation n’est plus à faire, de ses eaux thermales, de ses produits agricoles, dont la fameuse Deglet Nour, de ses spectacles folkloriques et équestres, et du sens de l’hospitalité légendaire de ses habitants.
Ses hôtels affichent complet au grand dam des clients qui ne peuvent pas tous être pris en charge par les habitants.
Affichant une volonté de retrouver son statut de pôle touristique international, la Reine des Ziban s’est dotée de nouvelles infrastructures d’hébergement, d’accueil et de loisirs réalisées par des investisseurs privés, mais qui restent manifestement insuffisantes pour répondre aux besoins de touristes, tant en matière de qualités des services qu’en quantités de chambres disponibles.
En effet, de nombreux agents de voyage et d’opérateurs activant dans le secteur du tourisme se plaignent de grosses difficultés pour dénicher des places pour leurs clients ; simples particuliers, dirigeants de clubs sportifs, organisateurs de convention professionnelles et chefs d’entreprises, voulant offrir à leurs employés un séjour de farnienté dans cette ville du sud-est algérien, ayant un riche passé historique, remontant à l’époque romaine jusqu’à la glorieuse guerre de libération nationale durant laquelle elle était un bastion de patriotisme et de nationalisme et qui a enfanté les valeureux Ben M’hidi, Assami, Chaâbani et bien d’autres moudjahidine et martyrs de la cause nationale.
H.Moussaoui
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Posté Le : 07/01/2014
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo: El Watan ; texte: H.Moussaoui
Source : El Watan.com du lundi 6 janvier 2014