Un cri de détresse a été lancé par des insuffisants rénaux de la wilaya
d'Oran, suite à la rupture du stock des poches de dialyse péritonéale, nécessaires
pour les séances de dialyse. «Ces poches fournies aux malades par
l'établissement hospitalier universitaire 1er Novembre, sont actuellement en
rupture de stock.
On a vu même avec la pharmacie
centrale des hôpitaux (PCH)», dira un groupe de malades qui se sont déplacés à
notre rédaction. Selon nos interlocuteurs, chaque malade a besoin de 4 à 5
poches par jour et leur absence met réellement en danger la vie d'une
soixantaine de malades à Oran, qui depuis le début du mois en cours les
cherchent désespérément. Celles-ci, à usage hospitalier uniquement, ne sont pas
disponibles dans les officines, expliquent nos interlocuteurs.
Selon un pharmacien, «cette
situation trouve son origine dans la dernière décision d'interdiction
d'importation de plusieurs médicaments et produits pharmaceutiques». «La non
signature des programmes à l'importation des matières premières et celle des
autorisations de mise sur le marché des produits conditionnés, entre autres
raisons, sont à l'origine de cette situation», ajoute la même source.
Et de souligner que «des dizaines
de produits essentiels, dont les malades ne peuvent s'en passer, sont
introuvables depuis plusieurs mois ni dans les pharmacie ni dans les hôpitaux.
Les malades chroniques sont les
principales victimes de tous les dysfonctionnements qui caractérisent le marché
national du médicament».
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Posté Le : 20/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : J Boukraâ
Source : www.lequotidien-oran.com