Algérie

Rumsfeld, Wolfowitz, Blair, et Berlusconi out



Qui les jugera pour les crimes commis en Irak? Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz, Tony Blair... la plupart des grands partisans de la guerre en Irak ont quitté leurs fonctions ou sont sur le départ, laissant George W. Bush et son bras droit Dick Cheney de plus en plus isolés pour défendre une ligne diplomatique dure. Le Premier ministre britannique, principal allié des Etats-Unis en Irak, doit démissionner de son poste le 27 juin. D’autres ont déjà quitté leurs fonctions: les anciens chefs des gouvernements espagnol et italien José Maria Aznar et Silvio Berlusconi, qui avaient soutenu la politique irakienne de Washington. Deux architectes de la guerre, l’ancien secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld et Paul Wolfowitz, qui vient d’annoncer sa démission de la Banque mondiale sur fond d’affaire de népotisme, ne sont plus membres de l’administration Bush. Le ministre de la Justice Alberto Gonzales, qui avait contribué à définir la politique de Washington sur le traitement des suspects de terrorisme et les écoutes sans autorisation judiciaire, pourrait bientôt quitter lui aussi son poste. Le Sénat se prépare en effet à un vote de défiance à l’encontre de l’»Attorney General», sur la sellette dans une affaire de limogeage de procureurs pour des motifs politiques. Du conseil de guerre de George W. Bush lors de son premier mandat, il ne reste plus que le vice-président Dick Cheney, qui se charge de maintenir au sein de l’administration une ligne politique dure, et la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice. Malgré des problèmes cardiaques et une cote de popularité encore plus basse que celle du président, Dick Cheney ne lève pas le pied.


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