Algérie

Rues fantomatiques et circulation fluide LA CAPITALE SE VIDE À LA VEILLE DE L'AID



Le jour de l'Aïd, toutes les villes algériennes sont pratiquement inanimées, leurs rues vides et dégagées et les commerces fermés. C'est le désert urbain. Et ce constat se vérifie particulièrement au niveau de la capitale. Comme à chaque veille de l'Aïd, les habitants résidant à l'intérieur du pays prennent d'assaut les gares routières. Les employés et les étudiants rejoignent leur famille dans leur wilaya respective.
Une virée à la gare routière de Caroubier renseigne sur cette ambiance. Elle grouille de passagers à la recherche d'un taxi ou d'un bus. L'aéroport n'est pas en reste puisque nombreux sont les voyageurs qui optent pour le transport aérien. Les gares ferroviaires sont également très fréquentées en cette occasion, la plupart des voyageurs préférant passer les fêtes religieuses en famille. Cette occasion est mise à profit pour rendre visite aux proches. L'Aïd est aussi une occasion pour s'éloigner un tant soit peu du vacarme stressant de la ville. Pour rien au monde, un Algérien ne voudrait être loin des siens en ces moments privilégiés et rares de convivialité familiale. Cependant, la cherté des moutons et la flambée des prix risquent de gâcher la joie de l'Aïd.
Les bus et les taxis auront toutefois du pain sur la planche, vu le rush des voyageurs. Dans ce contexte, l'ensemble des établissements scolaires fermeront leurs portes pendant toute une semaine. Même les commerces baisseront rideau avant et après l'Aïd, en l'absence de toute réglementation les obligeant à assurer une continuité du service.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)