Ruée sur les guichets d'état civil à M'chedallah

En effet, la salle d'accueil n'arrive plus à  contenir la foule nombreuse qui s'y bouscule pour se faire délivrer un simple document administratif. Bagarres et insultes sont des scènes quotidiennes régnant à  la salle réservée à  d'état civil et où une affluence record des demandeurs de documents est enregistrée chaque jour à  l'occasion de la rentrée scolaire et universitaire. La particularité de cette année vient des rectifications engagées sur les registres de l'état civil. Une tache au rôle primordial, selon le chef de service. «Nous nous sommes versés dans les rectifications sur les registres des naissances. Il y a beaucoup d'erreurs d'actes de naissances et des discordances entre les noms de famille. Cela est dû essentiellement à  la transcription translative du français vers l'arabe. Ce qui prend du temps et nécessite une mobilisation des tous les agents». Loin de répondre aux exigences des citoyens, le même service est dépassé par la forte demande. L'informatisation des registres est au stade du rêve. En sa qualité de commune mère, M'Chedallah est considérée comme le lieu privilégié pour les parturientes, puisque c'est là que l'unique maternité s'y trouve. Alors l'inscription des nouveaux nés se fait automatiquement au niveau de cette commune. Chaque année la pression augmente et les mesures palliatives entreprises ne sont d'aucun effet.
Par ailleurs, le projet du nouveau bloc des bureaux de l'état civil enregistre un retard dans sa réalisation. «Nous avons besoin de beaucoup de moyens pour assurer le bon fonctionnement de nos services. Une nouvelle infrastructure ne sera pas d'une grande utilité s'il n'y aura pas de recrutement d'agents qualifiés, en plus de l'informatisation des registres, devenue une nécessité», ajoute en conclusion le chef de service.