Les habitants de la rue des Jardins, artère historique reliant la Place du 1er Novembre au vieux quartier de Sidi El Houari, ont accueilli avec beaucoup de satisfaction, la réponse donnée par les pouvoirs publics, à leurs doléances, concernant le retard des travaux engagés dans cette rue. Dans une nouvelle lettre, adressée aux autorités compétentes, le collectif des habitants a tenu, tout d'abord, à adresser «ses remerciements aux services de la wilaya d'Oran et à la société ‘C.A.N Hydra Canal', pour leur réactivité et la prise en charge de leurs demandes, «en relançant la cadence des travaux de réhabilitation de la chaussée et le confortement des murs de soutènement.»Cependant, les mêmes sources n'hésitent pas à attirer l'attention des pouvoirs publics sur les cas des immeubles n° 46 et 49, qui présentent, selon eux, un danger éminent, pour les passants, avec le risque de chutes de pierres et de débris, à cause de leurs façades effritées. Dans ce même ordre d'idées, on lance un appel au wali d'Oran pour inscrire ces deux immeubles, pour une prise en charge des façades, afin de leur redonner ainsi qu'à cette artère, une image à la hauteur du panorama exceptionnel qu'elle offre aux passants et aux touristes sur le vieil Oran. La prise en charge des trottoirs, par la pose d'un nouveau carrelage est, également, sollicitée par les habitants de la rue des Jardins, pour corriger les dégâts occasionnés lors des travaux d'installation du réseau de télésurveillance. Autre revendication, et non des moindre, doter le quartier d'un poste de police pour améliorer les conditions sécuritaires, aussi bien des résidents que des passants. Le lieu proposé pour abriter cette institution existe déjà et il suffit, seulement, de l'aménager, selon les mêmes sources qui désignent des locaux désaffectés de l'OPGI. Pour rappel, le chantier de la rue des Jardins a été installé, en décembre 2013, avant le lancement officiel des travaux, en janvier de l'année suivante, pour une durée de réalisation de 3 mois. Des travaux qui ont connu un retard considérable causant la fermeture de cette ruelle pour plus de quatre années (la ruelle était déjà fermée avant l'ouverture du chantier) avec comme conséquence directe, une activité commerciale en berne et une densification accrue de la circulation automobile sur le boulevard ‘Khedim Mohamed' (ex Stalingrad) situé en aval.
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Posté Le : 15/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Houari Barti
Source : www.lequotidien-oran.com