Algérie

Rude compétition 8e Festival national de la chanson chaâbi à Ibn Zeydoun



En cette soirée du mardi 23 juillet 2013, sept candidats se sont succédé sur la scène. La soirée s'est déroulée en présence d'un public peu nombreux qui a suivi le passage de Rafik Lamari, Nassim Tabet, Djamel Lahak, Fayçal Boukhatach, El Hadi Salhaoui, Réda Bachir et Youcef Beyaghzer. Sur scène, une fraîcheur d'âme et une discrétion rendue aussitôt sympathique. Des chansons exécutées sur des airs cadencés, mêlant multiples influences et sonorités. L'ensemble des artistes relève « les effets positifs inhérents à cette manifestation en termes de renforcement des liens de fraternité et de paix entre les peuples », estimant que c'est « là une opportunité unique pour s'informer du patrimoine artistique ancestral propre à chaque candidat participant ». La salle Ibn Zeydoun ouvre, cette année, toutes grandes ses portes au chaâbi. Ainsi, les soirées se succèdent sans interruption, notamment durant la manifestation du 8e Festival culturel national de la chanson chaâbi qui se poursuit jusqu'à demain. Ces soirées deviennent aujourd'hui des rendez-vous incontournables pour les inconditionnels du chaâbi. Elles débutent vers 22 heures pour se terminer à des heures tardives. L'entrée est gratuite. Cette ambiance est authentique, créée et animée par des chanteurs et des musiciens amateurs profondément ancrés dans ce genre de notre patrimoine musical. Ils viennent entretenir leur art avant de monter sur la scène des grands récitals. Ils sont six ou sept à se succéder par soirée. Ils chantent le chaâbi traditionnel avec pour base le chant religieux. Avec leur voix mélodieuse, ils chantent les qacidate des grands poètes comme Sidi Lakhdar Ben Khlouf. Le public s'en délecte. Il écoute religieusement. Il est venu apprécier le vrai chaâbi. Il faut dire que tout s'y prête pour offrir cette ambiance recherchée. La sonorisation est excellente. Le calme règne en maître. C'est aussi l'occasion de se retrouver, animé par une seule passion, celle de l'écoute du chaâbi.


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