Algérie

Routes meurtrières



Le réseau routier à Béjaïa connaît un trafic qui devient dense à chaque saison estivale, synonyme des grandes vacances où moyens de transports en commun, véhicules particuliers et voitures d?émigrés et autres estivants prennent la destination des plages. L?impatience des automobilistes pousse souvent au non-respect du code de la route.

Dans l?essentiel des accidents de la circulation, c?est le facteur humain qui est mis en cause. Si les piétons ont une part de responsabilité, il n?en demeure pas moins que celle des conducteurs est établie en premier dans plus de 200 accidents. Et souvent pour excès de vitesse, dépassements dangereux, perte du contrôle du véhicule en raison de défaillances mécaniques, non-respect de la distance de sécurité entre deux véhicules en circulation, non-respect de la priorité et des plaques de signalisation, changement de direction sans avertir (clignotants) et aussi pour le fait de rouler à gauche. Comme il a été également relevé des cas de conduite en état d?ivresse, des man?uvres dangereuses et de délit de fuite. Les causes sont aussi relatives à l?état des véhicules et à celui des routes dont certaines, faut-il le rappeler, ont connu l?implantation de dos d?âne qui, faute de répondre aux normes, constituent un danger. Par ailleurs, les tunnels de Kherrata ont, eux aussi, livré leur lot de victimes de la circulation routière. La Protection civile avance un chiffre de 25 accidents, dont six durant le seul mois de décembre, survenus l?année écoulée à l?intérieur des tunnels et viaducs de Kherrata. Si ces accidents n?ont pas fait heureusement de morts l?année dernière, ceux enregistrés depuis 1988 ont ravi la vie à 14 personnes. En 2003, la route qui a tué 89 personnes a fait en moyenne près de deux accidents par jour dans la wilaya. Sur l?échelle nationale, le pays a enregistré le plus macabre des bilans qu?il a connus depuis au moins 1992 : 4343 morts dans 43 227 accidents.




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