Routes du littoral ouest: Quatre accidents en moins de 24 heures

En l'espace d'un temps n'excédant pas les 24 heures, la daïra de Aïn El-Turck vient, une fois de plus, d'enregistrer quatre autres accidents de la circulation, dont les causes sont liées à l'excès de vitesse et la non maîtrise du volant. En effet, samedi en début d'après-midi, aux environs de 13 heures 08, les éléments de la protection civile de l'unité de Bouiseville ont été sollicités pour évacuer vers l'hôpital de Aïn El-Turck le conducteur d'un véhicule Renault Clio, B.K., âgé de 30 ans, qui souffrait de légères blessures. Ce dernier a perdu le contrôle de sa Renault, qui a dérapé avant de s'immobiliser sur le terre-plein de la route longeant partiellement la petite localité côtière de St Roch. Quelques heures plus tard, tôt la matinée du dimanche, aux environs de 6 heures, le conducteur d'une autre voiture Clio a été blessé dans des conditions presque similaires sur l'axe routier, qui longe le village côtier de Cap Falcon.

L'après-midi de cette même journée, la protection civile a également eu à intervenir dans un accident survenu sur l'autoroute menant à Oran, au niveau de la localité Akid Abbes, dans la commune de Aïn El-Turck. Deux véhicules légers, une Renault Clio, conduite par B.M., âgé de 20 ans et une Peugeot 206 avec à son volant Z.M., 30 ans, sont entrés en collision. Dans la soirée aux environs de 22 heures 40, une autre collision entre deux véhicules s'est produite sur la route menant au village de Cap Falcon. Le télescopage est survenu entre une Renault Kangoo et une Volkswagen de type 4/4. Les deux conducteurs, L.M., âgé de 45 ans, et B.M., 18 ans, sont miraculeusement sortis indemnes.

Il importe de signaler que les usagers des routes du littoral ouest lancent un SOS au sujet de l'alarmante recrudescence des accidents de la circulation dont les causes sont quasiment liées au non-respect du code de la route.

Nos interlocuteurs dénoncent notamment les «manÅ“uvres dangereuses des ces automobilistes inconscients, qui exposent au danger les autres usagers» en appelant à des «sanctions plus sévères» comme solution pour tenter de juguler ce phénomène.