Algérie

Routes coupées et effondrement de bâtisses



Une fois de plus, les fortes précipitations sont à l'origine de dégâts. Routes coupées, inondations auxquelles s'ajoute l'effondrement d'une bâtisse dans le quartier de Bologhine, dans la wilaya d'Alger. La Protection civile a dû opérer plusieurs interventions notamment dans la capitale mais également à Tipasa, Aïn Defla et Boumerdès, à la veille du triste anniversaire des meurtrières inondations de Bab-el-Oued.Nawal Imès- Alger (Le Soir) - Le scénario des dégâts causés par la pluie se répète encore. Les fortes chutes de pluie enregistrées hier sur de nombreuses wilayas ont, une fois de trop, été à l'origine de dégâts.
À Alger, une bâtisse de deux étages située dans le quartier de Bologhine s'est effondrée. La Protection civile a dû intervenir pour sauver les habitants coincés sous les décombres. De nombreuses victimes ont été évacuées vers des structures de santé.
Durant la journée, les éléments de la Protection civile ont dû intervenir dans de nombreuses wilayas. Celle de Tipasa a enregistré un nombre record suite à l'effondrement de huit maisons situées dans un bidonville, et des infiltrations des eaux dans trente autres au niveau de la commune de Chaïba, sans qu'aucune perte en vie humaine soit enregistrée.
Toujours dans la même commune, les éléments de la Protection civile ont dû pomper les eaux infiltrés au niveau des étages inférieurs d'un centre de rééducation.
Dans la commune de Aïn Tagouraït, ce sont des chutes de pierres qui ont été à l'origine de la démolition d'un pan de mur d'une habitation, causant des blessures à un de ses habitants.
Dans les communes de Koléa et de Fouka, c'est pour des infiltrations d'eau que la Protection civile a eu à intervenir, notamment au niveau d'un logement de fonction situé au niveau de l'Ecole de la magistrature. Même scénario d'infiltration d'eau ou d'éboulement au niveau de Bordj-Ménaïel, Chlef ou encore Bouira. Plusieurs routes étaient, hier, en fin de journée, soit totalement impraticables ou tout simplement fermées à la circulation.
À Alger, plusieurs axes principaux étaient complètement inondés, provoquant d'interminables embouteillages. Depuis la fin du mois d'octobre, le nord du pays connaît une activité pluviométrique importante. L'office de météorologie avait émis un bulletin météo spécial, faisant savoir que les wilayas d'Alger, Tipasa, Blida, Médéa, Boumerdès, Tizi-Ouzou, Bouira, Béjaïa, Jijel, Skikda, Sétif, Bordj-Bou-Arréridj et Mila étaient placées en vigilance orange depuis lundi à 18 heures jusqu'à mardi à la même heure. La quantité de pluie durant la validité de ce BMS était estimée entre 40 et 60 mm, pouvant atteindre ou dépasser localement 80 mm sur les wilayas côtières. Les wilayas de Aïn Defla, Chlef, Tissemsilt et Relizane étaient également placées en vigilance orange.
En dépit des avertissements de l'office de météorologie, les collectivités locales se retrouvent, comme à chaque épisode pluvieux, prises de court, transformant la bénédiction des pluies, après des mois de sécheresse, en véritable malédiction.
N. I.


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