Algérie

Route Bousfer/Aïn El Turck: Une tranchée abandonnée menace la vie des automobilistes


Les usagers du chemin vicinal longeant partiellement la base aérienne, reliant la municipalité de Bousfer au chef-lieu de la daïra, dénoncent vivement la tranchée abandonnée après des travaux, à l'origine d'un morbide rétréci de la chaussée qui expose à de graves dangers la circulation routière. Selon le constat établi par Le Quotidien d'Oran, une tranchée de près d'un mètre de profondeur, s'étendant sur une distance de plus d'un kilomètre, longe en effet une partie de cette route où, comme le ridicule ne tue point, l'éclairage public est inexistant.Aucune plaque de signalisation n'a été installée pour avertir les automobilistes du danger relatif à l'existence de ce véritable fossé longeant l'extrémité de cette route où des monticules de terre, provenant des travaux effectués en sous-sol, débordent sur la chaussée, qui ont été abandonnés quelques jours avant l'entame du mois de carême.
Selon nos sources, il s'agirait de travaux ayant été effectués pour la pose d'un réseau de gaz naturel, qui ont été entrepris par une société sous-traitante affiliée à une entreprise étatique. Fort malheureusement et au grand dam des usagers, aucune plaque ne signale le danger conformément à la réglementation en vigueur en pareil cas. «C'est insensé et inadmissible ! Cette tranchée constitue lamentablement un dangereux piège pour la circulation routière sur cette route dépourvue d'éclairage public. Qu'attendent les responsables concernés pour corriger cette grave et obscure incartade avant que ne se produise l'irréparable ' La route a beaucoup rétréci, au point que deux véhicules venant de front ne puissent pas passer. Nous avons peur d'imaginer les conséquences de ce ridicule et absurde outrancier dans le cas où un camion croise un autre véhicule au niveau de cette tranchée », ont déploré avec une humeur bilieuse des usagers habitués à ce petit tronçon routier, abordés à ce propos par Le Quotidien d'Oran.
Selon les témoignages glanés auprès de notamment des usagers habitués à ce tronçon, la grande majorité d'entre eux empruntent l'autre route qui prend naissance à proximité de la bretelle, non loin du cimetière Sidi Bouaâmeur, pour se rendre à Bousfer et vice versa. «Nous n'allons pas nous exposer à des risques d'accidents en raison de l'insolente indifférence des concernés, qui semblent ne pas être concernés par cette situation baroque à l'extrême», ont fait remarquer sur un ton sarcastique nos interlocuteurs. Il importe de signaler dans ce contexte que la dégradation de la chaussée de cette petite route dépasse tout entendement et ce, avec les innombrables nids-de-poule dans lesquels stagnent les eaux pluviales, véritables pièges pour la circulation routière et autres affaissements qui se sont produits lors des averses. Notons également selon le constat que l'autre route longeant partiellement ledit cimetière, reliant la municipalité d'Aïn El Turck à celle de Bousfer, est également logée à la même piteuse enseigne en termes de décadence.
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