Rond-point de Dar Beïda

Spectaculaire accident de moto Vers 10h15, la matinée d’hier, les automobilistes ainsi que les passants qui empruntaient l’avenue principale des Castors qui débouche sur le nouveau rond-point, ralentissaient leur mouvement pour «contempler» un spectacle inédit, un motocycliste à terre, sa (grosse) moto, renversée à côté. Deux policiers tentaient de régler la circulation et d’éloigner les curieux. Il s’agissait d’un accident qui causé par un camion frigorifique de marque Hyndai qui avait percuté par l’arrière le motard et projeté contre un véhicule léger qui les précédait, avant de prendre la fuite. Les témoins sur place assuraient avoir pris le numéro minéralogique et transmis à l’un des deux agents. La genèse des faits fait apparaître que le camion qui roulait à vive allure dans la rue à grande circulation et qui, ne pouvant éviter le motard, car le mouvement de circulation se ralentissait, percuta le malheureux qui était loin de se douter que le danger venait de l’arrière. Ce dernier fit un petit vol plané avant d’atterrir sur le dos d’une Clio qui roulait devant. Heureusement, que l’infortuné motocycliste portait son casque de protection sur la tête. Selon des témoins, l’accidenté qui gisait sur le trottoir s’accoudant sur le siège de sa machine et tenant sa jambe qui le faisait, selon toute probabilité souffrir, attendait depuis près d’une demie-heure que le Samu appelé daigne envoyer une ambulance. Agé de 29 ans, et répondant aux initiales D.N., l’homme attendait patiemment et stoïquement les secours. Un ami à la victime assure qu’il avait appelé l’assistance médicale dès l’incident. L’un des policiers sur place dira la même chose, avant de préciser que l’ambulance avait été envoyée sur une fausse adresse. Ce ne sera, finalement qu’après une quarantaine de minutes qu’une ambulance appartenant à la protection civile fit entendre ses sirènes avant d’évacuer le jeune homme. Ce qui fit dire, ironiquement, à un des témoins resté sur place tout au long de l’accident: «Heureusement que l’incident a eu lieu en ville, que des policiers étaient présents, que l’hôpital n’est pas loin et que beaucoup parmi la foule de curieux avaient des téléphones portables et ont appelé le SAMU. Que se serait-il passé si le motocycliste avait été victime du même accident, en rase campagne ou sur une route peu fréquentée?»   Mohamed Amine Benadda