La longue présence romaine en Afrique du nord n’a pas été sans conséquence sur les différents aspects de la vie des habitants autochtones. Il est vrai que l’unité ethnographique dans toutes ses projections et ses ramifications n’a été qu’une vision de l’esprit de certains auteurs. Les querelles entre des entités étrangères, qu’elles soient carthaginoises, romaines, vandales ou byzantines ont eu une incidence directe et surtout négative sur les liens et les relations filiaux des différents groupes ethniques.Au-delà des bouleversements politiques, sociaux ou religieux qui ont découlés des ces occupations, c’est surtout l’aspect comportemental qui est le plus édifiant dans la mesure ou la personne devait adopter des agissements étrangers à sa culture et à sa civilisation, tel que adopter une autre nomenclature de noms et de paternité ou mimer une gestuelle dédiée aux divinités ou au régent pour être dans les bonnes grâces de la nouvelle doctrine civilisatrice. C’est en fait le reniement de soi et l’abstraction d’un héritage qui sous tend l’adoption de la culture latine, ce que bon nombres des chercheurs nomment par : « romanisation ».
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Posté Le : 20/04/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Drici Salim
Source : Revue d’études archéologiques Volume 14, Numéro 2, Pages 3-11 2016-12-13