Algérie

Roland-Garros : Les gros bras sont prêts


Ouverte dimanche dernier, la 109e édition de Roland-Garros, seconde levée de l'année du grand chelem après l'open d'Australie, est bien partie, mais seulement pour les gros bras du circuit mondial. Les deux meilleurs joueurs du monde ont fait un premier tour des plus tranquilles. Juste de quoi se mettre en jambes sans trop forcer sur la machine. Roger Fédérer a donné la leçon à l'Australien Peter Luczak en trois petites manches. C'est le tarif que Rafael Nadal a infligé au plus grand espoir du tennis français, le junior Gianni Mina. Dominé, dépassé dans tous les compartiments du jeu, Mina a tout de même eu le temps de montrer au public toutes les qualités prometteuses qui sont les siennes. Dans la première manche, le junior Le numéro 3 mondial, le Serbe Novak Djokovic, a su s'épargner les frayeurs d'un premier tour toujours délicat à jouer. Le Britannique Andy Murray (n° 4 ATP) a été ballotté durant plus de deux sets par le revenant du tennis français, Richard Gasquet.Mais ensuite, la condition physique plus affinée de Murray, son esprit très combatif, lui ont permis de faire pratiquement cavalier seul dans les deux derniers sets d'un match qu'il ne tenait pas perdre. Les quatre joueurs cités sont les quatre premiers classés de la hiérarchie mondiale de l'ATP. Ils sont considérés, de ce fait, comme des favoris en puissance bien qu'à Roland- Garros, et après quatre jours de compétition acharnée, on ne parle encore que de la finale de rêve : celle qui opposerait, une nouvelle fois, Fédérer, le tenant du titre à Paris, à Nadal. Lequel veut reconquérir ce qu'il estime être son bien sur la terre battue après avoir triomphé à quatre reprises Porte d'Auteuil
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