Algérie

RN2 reliant Oran à Aïn El Turck: Les usagers dénoncent la défaillance de l'éclairage public



? La RN 2 reliant Oran à Aïn El Turck est devenue un véritable danger pour les familles noctambules en quête de fraîcheur marine, en ce mois de carême. En effet, les usagers de cet important axe routier, assez fréquenté le soir, après la rupture du jeûne, ne cessent de dénoncer, vivement et vainement, depuis des semaines, l'absence quasi-totale de l'éclairage public et ce, avec tous les risques et périls dont ils sont ainsi exposés dans l'obscurité ambiante. « Nous sommes dans l'obligation d'allumer nos phares pour bien voir la route, qui est, essentiellement, constituée de virages à épingle à cheveux. Il est impossible que les responsables concernés ne le sachent pas mais de là à prendre les mesures d'urgence qui s'imposent, il faudrait repasser », a fait remarquer un usager domicilié à Oran et disposant d'un commerce, à Aïn El Turck, qui emprunte cette route, régulièrement, tous les soirs. Des déclarations encore beaucoup plus pertinentes et lourdes de sens ont été formulées par d'autres automobilistes abordés à ce sujet par ‘Le Quotidien d'Oran'. Ce malheureux état de fait est également relevé, avec acuité, sur l'autre route de la corniche supérieure et ce, en dépit d'une montagne de revendications des usagers, qui ne semble, à priori, pas déranger les consciences des uns et des autres et encore moins suscité une réaction à même de mettre un terme à cette situation de déliquescence qui n'a que trop perduré. Notons qu'en effet, à l'instar des années précédentes, le mois de Ramadhan et la saison estivale, tous deux synonymes de rush de visiteurs noctambules, s'annoncent, d'ores et déjà, sans éclairage public sur la route de la corniche supérieure et ce, avec tous les désagréments et autres dangers qui en découlent. De l'avis unanime des usagers, cet axe routier sinueux, constitué essentiellement de virages à épingle à cheveux, qui serpente au pied de la montagne Murdjadjo, expose l'automobiliste non averti à des périls, dans l'obscurité, en sus des éventuelles et subites apparitions de sangliers, nombreux dans cette contrée côtière et ce, en raison du très peu, voire carrément l'absence de battues régulières. La brume épaisse, qui couvre en grande partie cette route en lacets, au cours de cette période de l'année notamment, rend encore la visibilité presque nulle à partir de quelques mètres, seulement, et s'ajoute ainsi à la longue liste de couacs relevés sur cet autre axe routier et pour lequel des milliards de centimes ont été engrangés, en 2012, pour son aménagement inachevé concernant, entre autres, les points cités. « Sans être, cependant, certains, nous attendons toujours que nos responsables daignent honorer leurs engagements », a fait remarquer au ‘Quotidien d'Oran' un usager dudit tronçon routier.D'aucuns s'accordent à dire que l'après-Ramadhan, que la grande ruée des estivants vers cette contrée côtière, ne sera certainement pas une virée de plaisir sur ces deux principaux axes routiers où beaucoup reste encore à faire, en matière de sécurité et d'amélioration du cadre de l'environnement.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)