Algérie

Risque de récidive important par faute de radiothérapie



Un traitement qui doit intervenir, selon les spécialistes en cancérologie, entre 6 à  8 semaines après les cures de chimiothérapie. Ce qui n'est pas du tout le cas pour les patientes algériennes souffrant du cancer du sein dont le nombre est en nette augmentation, entre 5000 à  7000 nouveaux cas par an. Selon le professeur Bouzid, chef de service d'oncologie au CPMC, le problème de la radiothérapie est sérieux. «Si les patientes ne font pas leur radiothérapie après les 6 semaines de chimiothérapie, le risque de récidive au niveau local augmente et il est très conséquent en termes métastasiques», a-t-il précisé, avant de souligner qu'à défaut de ces soins, les chirurgiens sont aujourd'hui contraints de pratiquer la mastectomie (ablation du sein) qui n'est pas toujours justifiée au lieu de la tumorectomie qui doit àªtre suivie d'une radiothérapie pour éviter la récidive au niveau local. C'est également le même cas pour les patients souffrant du cancer du rectum. «Pour ces sujets, la radiothérapie est indiquée avant la chirurgie, mais à  défaut de radiothérapie, les malades sont opérés et condamnés à  porter la poche toute leur vie», a-t-il ajouté.   


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