Algérie

Risque de krach financier international



L?économie américaine a connu ces derniers temps une activité d?un dynamisme inhabituel du fait, tout particulièrement, d?un spectaculaire redéploiement du marché immobilier. A l?origine, les classes moyennes à revenus assez confortables et stables, encouragées par d?intéressantes offres de crédit bancaire, ont été les premières à emprunter le chemin qui mène vers l?accession à la propriété immobilière. A travers une grande action marketing appuyée par une déferlante de publicité spécialement destinée aux citoyens à faible revenu, le marché immobilier s?est amplement activé par la venue d?une nouvelle clientèle à risque. Et ce qui devait arriver arriva. Des échéances impayées ont mis à mal le trésorerie des banques avec toutes les inévitables et fâcheuses conséquences boursières qui n?ont pas manqué de secouer la vie économique américaine. Avec l?interconnexion des places financières à l?échelle internationale, les effets de la crise US ont atteint la plupart des bourses étrangères importantes, leur causant de lourdes chutes inquiétantes. Les professionnels de la gestion de portefeuilles pour autrui sont harcelés par leurs clients inquiets (surtout les petits porteurs), à juste titre, par les répercussions en perte qui pourraient les atteindre. Il faut préciser que les secousses subies par les bourses US ont déjà provoqué des baisses sensibles de cours au préjudice de quasiment toutes les bourses étrangères les plus en vue. Même le célèbre CAC 40 français n?a pas été épargné : une baisse d?environ trois points, ce qui constitue un fort dommage. Il y a encore plus grave : on n?exclut pas, si les Américains ne parviennent pas à vaincre leur crise, une débâcle financière de dimension internationale, exception faite de l?Algérie pour les raisons que l?on sait? Ne faisons pas dans le pessimisme. L?Amérique a quand même des réserves suffisantes et une grande expérience dans la pratique de l?extinction des sinistres financiers. Il y a aussi l?injection de fonds importants émanant des grandes banques centrales européenne et celle des Etats-Unis. Mais une chose est sûre : les banques primaires américaines qui se sont aventurées dans les crédits à risque subiront de lourds « bouillons ».


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